C'était le thème, ce mardi à Berne, de la 4ème conférence annuelle sur la coopération suisse avec l'Europe de l'Est et la CEI, conférence qui avait deux objectifs : la réflexion et l'échange d'expériences.

C'était le thème, ce mardi à Berne, de la 4ème conférence annuelle sur la coopération suisse avec l'Europe de l'Est et la CEI, conférence qui avait deux objectifs : la réflexion et l'échange d'expériences.

La grande vedette de cette journée d'échange et de réflexion à Berne, l'ancien numéro un du Kremlin, Mikhaïl Gorbatchev (à droite), a insisté sur le fait que ces transformations pacifiques, ces révolutions de velours, sont venues des citoyens d'Europe centrale et orientale. Elles ne sont pas une victoire de l'Occident, comme les Américains tentent de le faire accroire.

D'ailleurs Mikhaïl Gorbatchev a fustigé l'arrogance de certains Occidentaux et l'attitude dominatrice des Etats-Unis et il en a en particulier appelé à englober aussi la Russie dans le processus d'unification de l'Europe. Veillons à ce que le continent ne connaisse pas une nouvelle ligne de démarcation sur le flanc ouest de l'ancienne Union soviétique.·

L'ère de coopération, qui a pris le relais d'un demi-siècle de guerre froide, a certes connu des revers, comme la guerre dans les Balkans, les conflits dans le Caucase, les progrès souvent moins rapide qu'espéré de la démocratie et de l'économie de marché, ou encore la corruption, la criminalité, etc. Le chemin parcouru n'en reste pas moins considérable, au point qu'une dizaine de pays de l'ancien Pacte de Varsovie sont aujourd'hui sur le point de négocier leur entrée dans l'Union européenne.·

La Suisse a réagi très rapidement à ces transformations et a, dès 1990, mis sur pied des programmes d'accompagnement des processus de démocratisation. Elle a consacré quelque 2,5 milliards à l'heure qu'il est à la reconstruction de cette région.

Pierre-André Tschanz

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