
Macron arrivé auprès des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy

(Keystone-ATS) Le président français Emmanuel Macron est arrivé vendredi à Grenoble, où sont hospitalisés trois des quatre jeunes enfants blessés dans l’attaque au couteau qui a eu lieu jeudi à Annecy. L’auteur de l’agression doit subir un examen psychiatrique.
Les quatre enfants « ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable », a indiqué vendredi la Première ministre Elisabeth Borne lors d’un déplacement. Elle s’était rendue à Annecy jeudi.
Dans la matinée, l’Elysée avait indiqué que deux des bambins se trouvaient encore en « urgence vitale ». Parmi les quatre enfants blessés figurent un Britannique et un Néerlandais. Agés de 22 à 36 mois, l’un a été transféré aux HUG de Genève et les trois autres à Grenoble.
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte sont arrivés sur place, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils veulent être aux « côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a indiqué l’Elysée.
Le président rencontrera également rencontrer l’homme qui a fait reculer l’assaillant. Dans une vidéo de l’attaque, on le voit avec un sac à dos.
La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’étaient déjà rendus jeudi à Annecy, une ville sous le choc après l’attaque au couteau survenue en plein jour dans un parc très fréquenté au bord du lac.
Garde à vue prolongée
L’auteur présumé de l’attaque subit vendredi un examen psychiatrique pour tenter de déterminer les raisons de son crime qui a profondément choqué dans le pays et à l’étranger. Sa garde à vue a été prolongée.
Ses motivations restent obscures à ce stade, « sans mobile terroriste apparent » selon le parquet. L’homme, né en 1991, ne se trouvait pas sous l’emprise de stupéfiants ou de l’alcool. Sans domicile fixe, il se trouvait à Annecy depuis l’automne 2022.
« L’enquête en cours va permettre de déterminer le mobile », a de son côté déclaré la procureure d’Annecy Line Bonnet-Mathis lors de points presse jeudi, ajoutant qu’elle ne pouvait « pas exclure à ce stade un acte insensé ».
Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l’agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l’interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement.
L’attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus de droite et d’extrême droite mettant en avant l’origine et le statut de l’agresseur.