
Police neuchâteloise: 14’000 personnes invitées à donner leur avis

Le canton de Neuchâtel veut sonder sa population sur la perception de la sécurité tant physique que numérique ainsi que sur la qualité du service de la police neuchâteloise. Quelque 14'000 personnes, qui ont reçu depuis lundi un courrier postal, sont invitées à donner leur avis.
(Keystone-ATS) Après une première édition menée en 2019, le canton de Neuchâtel relance son sondage auprès de ses habitants, sélectionnés pour avoir un échantillon représentatif. Cette étude va permettre «d’ajuster au mieux les prestations aux attentes de la population», ont indiqué mardi le canton et la police neuchâteloise dans un communiqué commun.
«Soucieuse de conserver la confiance de la population et d’être présente là où les besoins se font sentir, la police neuchâteloise accorde une grande importance aux résultats de cette enquête. Ces derniers contribuent de manière concrète au pilotage de ses activités et à l’orientation de son action sur le terrain», peut-on lire dans le communiqué.
L’édition précédente, menée en 2019, avait révélé un sentiment de sécurité globalement élevé dans le canton. Les principales sources d’inquiétudes évoquées par la population concernaient la conduite dangereuse de véhicules, le vol de vélos et les cambriolages au domicile. Les répondants se disaient également plus préoccupés par les risques liés à la cybercriminalité. L’enquête avait enfin mis en évidence un niveau de confiance élevé envers la police.
Equipe de recherche indépendante
Les 14’000 personnes sondées recevront un courrier signé par la conseillère d’Etat Céline Vara, qui contiendra un lien vers le questionnaire en ligne, ainsi qu’un code d’accès personnel. L’enquête est disponible uniquement en version numérique. Les réponses sont anonymes et aucun lien ne peut être établi entre elles et l’identité des participants. Le délai de participation est fixé au 19 septembre.
L’enquête est menée en collaboration avec une équipe de recherche indépendante, composée de l’École des sciences criminelles (ESC) de l’Université de Lausanne et du bureau d’expertise criminologique OutSiders Sàrl. Les données collectées seront analysées par les criminologues mandatés. Un rapport est attendu pour le début de l’année 2026.