Le 30 novembre, la Suisse votera sur l’initiative concernant l’impôt sur les successions. La revendication «Taxer les riches» est-elle logique à l’ère d’une nouvelle classe de super-riches? Ou bien les multimillionnaires contribuent-ils déjà suffisamment à la société par le biais de leurs entreprises?
L'article apporte beaucoup d'informations, mais il induit aussi des éléments de confusion: l'idée de "taxer" les riches est aujourd'hui en discussion au niveau mondial, mais elle correspond à la taxation de la fortune en Suisse. Quitte à faire des comparaisons internationales sur l'imposition des successions, il aurait fallu aussi faire une comparaison internationale sur l'imposition de la fortune, que la Suisse pratique encore contrairement à la plupart des pays industrialisés. Le tableau serait ainsi plus équilibré. Un autre aspect complètement sous-estimé par l'article est le problème provoqué par une tel impôt dans le cas de transmission de sociétés familiales moyennes ou grandes. Lorsqu'il faut vendre la société pour s'acquitter de l'impôt, on est sur un terrain glissant. Cet aspect est pratiquement passé sous silence par l'article.
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