« Rien n’indique que la Suisse soit directement menacée »
(Keystone-ATS) Rien n’indique que la Suisse soit directement menacée par des actes similaires aux attentats terroristes qui ont frappé Bruxelles mardi, a assuré le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann. Il a sévèrement condamné ces violences « horribles ».
« La menace est prise au sérieux dans notre pays, comme dans le reste de l’Europe », depuis des mois, a déclaré le conseiller fédéral devant les médias à Berne. Les autorités suisses, cantonales et fédérales, observent la situation et collaborent étroitement entre elles, mais aussi avec les services partenaires étrangers.
Les investigations sont en cours pour éclaircir le déroulement des événements à Bruxelles. A 16h00, le conseiller fédéral n’avait pas d’informations sur d’éventuelles victimes suisses.
Le groupe de sécurité de la Confédération siégera cette après-midi pour effectuer une appréciation de la situation actuelle. Et l’Office fédéral de la police (fedpol) a activé sa task force et travaille en étroite collaboration avec les autorités belges.
« Nous nous joignons au deuil »
Le ministre de l’économie a sévèrement condamné ces actes « horribles » au nom du Conseil fédéral et de la population suisse. Il a présenté ses sincères condoléances et tout son soutien aux proches des victimes.
« Nous nous joignons au deuil de la Belgique ». La Suisse et l’Europe défendent les valeurs de liberté, de sécurité, d’état de droit et de démocratie. Et elles continueront à les défendre, a-t-il conclu.