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Sept morts de la fièvre du Congo dans le centre du Mali

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo se transmet par des tiques infectées (archives). KEYSTONE/EPA DPA/STEPHAN JANSEN sda-ats

(Keystone-ATS) Sept personnes sont mortes de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, dite fièvre du Congo, dans un village du centre du Mali, a annoncé mercredi le chargé de communication du gouvernorat de Mopti. La maladie virale se transmet par des tiques infectées.

Elle a été “détectée à la fin janvier chez un berger du village de Samoa”, dans le district sanitaire de Kéra, a-t-il ajouté. L’homme, contaminé par l’intermédiaire d’un boeuf, “a été traité” sur place. Mais le 1er février, “il y a eu 14 cas détectés et 5 personnes sont mortes” dans le même village, a précisé le porte-parole.

Deux autres habitants du même village sont décédés après avoir été transportés dans des centres de santé à Sévaré (centre), selon la même source. “C’est différent du coronavirus”, a tenu à rassurer le porte-parole.

Animaux infectés

La transmission à l’humain de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) se produit “soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage”, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Entre humains, la transmission de la maladie “peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés”, indique l’organisation.

Le virus de cette fièvre hémorragique provoque la mort dans 10 à 40% des cas. La maladie est présente en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est.

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