
Thérèse Meyer-Kaelin et Urs Schwaller à la tête du PDC fribourgeois
(Keystone-ATS) La direction du parti démocrate-chrétien (PDC) fribourgeois est reprise avec effet immédiat par la conseillère nationale Thérèse Meyer-Kaelin et le conseiller aux Etats Urs Schwaller. Cette décision fait suite à la démission surprise il y a deux semaines du président Emmanuel Waeber.
« Nous sommes habitués à travailler ensemble », a dit vendredi devant la presse Mme Meyer-Kaelin. « Heureux de s’engager », ils ont trouvé « la maison en bon état et bien organisée ».
En pleine année électorale, il fallait absolument savoir au plus vite qui conduirait les opérations, a dit de son côté M. Schwaller. Le duo permet de répartir la charge de travail, a-t-il précisé. L’important est de retrouver le plus rapidement possible le calme à l’intérieur du parti.
Pour un an
Cette co-présidence doit encore être formellement confirmée par l’assemblée des délégués le 14 avril. A la demande du comité directeur, qui s’est réuni vendredi à 07h00, elle entre immédiatement en action.
Cette présidence bicéphale pilotera le parti durant toute la durée de l’année électorale, qui voit le canton de Fribourg mener des élections communales, cantonales et fédérales. Au début de 2012, l’assemblée des délégués désignera une nouvelle personne à la fonction présidentielle.
Une chose après l’autre
A la question de savoir si l’un des deux pourrait se mettre à disposition à ce moment, Mme Meyer-Kaelin a déclaré que ce n’était pas à l’ordre du jour. Les élections sont prioritaires pour les mois à venir.
La task-force est complétée par le conseiller national Dominique de Buman. Ce dernier s’occupera de la coordination avec les partis apparentés, soit le PBD et les Verts libéraux, ainsi que de la liaison avec les districts pour les élections cantonales.
Pour mémoire, Emanuel Waeber a claqué la porte de la présidence du parti fin février de manière tout à fait inattendue. Il a déclaré s’être senti trop peu soutenu par les différents courants du parti. Il a regretté plusieurs initiatives qui l’avaient court-circuité. Sans confiance mutuelle, on ne peut pas travailler, avait-il déclaré.