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Coups de feu intenses entendus dans Tripoli

Ce contenu a été publié le 06 mars 2011 - 06:16
(Keystone-ATS)

Des tirs nourris d'arme automatique résonnaient dimanche vers 06H20 dans le centre de la capitale libyenne, Tripoli. Il n'était pas possible dans l'immédiat d'en déterminer l'origine. Tripoli demeure le principal bastion du régime. Un porte-parole du gouvernement a expliqué le fracas par des feux d'artifice.

Des témoins font également état de concerts de klaxons. Tripoli a été largement épargnée par les violences depuis une semaine. Au 19e jour de la révolte contre Mouammar Kadhafi, l'opposition, maîtresse de l'Est du pays, a essuyé samedi une contre-offensive massive à Zawiyah, près de Tripoli.

Mais elle poursuivait sa progression vers l'Ouest, et s'organisait sur le plan politique en se déclarant "seule représentante" du pays.

"Nombreux morts" à Zawiyah

Il y a eu "de nombreux morts" à Zawiyah, a rapporté une journaliste de la chaîne de télévision britannique Sky News qui se trouve dans Zawiyah. La journaliste, Alex Crawford, a déclaré qu'elle avait vu une foule "être prise sous le feu des militaires".

Sky News a cité des médecins de Zawiyah selon lesquels au moins 12 personnes avaient été tuées et 60 blessées. Un autre médecin a déclaré que les forces fidèles au colonel Kadhafi avaient commis un "véritable massacre".

Selon la journaliste britannique, les insurgés retranchés dans la ville, qui est encerclée par les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi, disposent de chars, de canons antiaériens, de missiles antichars, de lance-grenades RPG et de fusils d'assaut.

Feux d'artifice

La capitale libyenne demeure le principal bastion du régime de Mouammar Kadhafi, défié depuis la mi-février par une insurrection sans précédent depuis son arrivée au pouvoir, il y a 41 ans.

Un porte-parole du gouvernement a démenti que des combats soient en cours et expliqué le fracas par des feux d'artifice. "Tout est sûr. Tripoli est contrôlé à 100%.

Commission d'enquête

Mouammar Kadhafi a de son côté déclaré être favorable à l'envoi d'une commission d'enquête "des Nations Unies ou de l'Union africaine" pour évaluer sur place la situation dans son pays, dans une interview publiée dimanche par l'hebdomadaire français, Le Journal du Dimanche.

Plus de 191.000 personnes ont fui à ce jour les violences et environ 10.000 personnes déplacées se dirigent vers la frontière égyptienne, selon l'ONU.

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