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Fin de la visite des parlementaires européens à Gaza

Ce contenu a été publié le 18 janvier 2010 - 17:41
(Keystone-ATS)

Berne/Gaza - Un an après l'offensive israélienne sur Gaza, la situation est identique dans le territoire et "un tiers des jeunes veulent mourir", ont constaté une cinquantaine de parlementaires européens, dont trois Suisses. Ils repartent avec une exigence absolue: la levée des blocus israélien et égyptien.
Douze mois après notre première visite dans la bande de Gaza, "nous espérions voir au moins un début de reconstruction, mais la désillusion est complète", a déclaré le conseiller national Josef Zisyadis (POP/VD). Avec Jean-Claude Rielle (PS/GE) et Geri Müller (Verts/AG), il a passé deux jours dans le territoire palestinien.
"Les gens ont nettoyé les rues avec les moyens du bord, mais les maisons sont toujours détruites. Il y a toujours des coupures d'électricité et aucun redémarrage économique possible", a résumé M.Zisyadis. Celui-ci a aussi ressenti "un accablement et un désespoir dont peut sortir n'importe quoi". "Selon les responsables de l'enfance sur place, un tiers des jeunes veulent mourir".
Déjà "ghettoïsée" par Israël, qui empêche notamment le matériel de reconstruction d'arriver, la bande de Gaza est menacée d'étouffement complet par la construction d'un mur de 30 mètres de profondeur côté égyptien, visant à condamner les tunnels de contrebande.
Or "sans tunnels - qui leur permettent notamment de s'approvisionner en nourriture - les Palestiniens n'existent pas", souligne le parlementaire suisse.
"Nous revenons avec la même exigence qu'en arrivant, exprimée aussi par nos interlocuteurs - députés, autorités du Hamas, ONG: la levée du blocus, que la reconstruction puisse se faire, que les 4,5 milliards de dollars promis par la communauté internationale soient enfin débloqués, que les fauteurs de la guerre passent à la caisse et que le processus de paix puisse redémarrer".
"Nous avons pu constater que la Suisse garde une excellente image dans le territoire malgré la votation sur les minarets, en raison notamment de son aide humanitaire et de sa volonté de garder le contact avec toutes les factions".

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