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Nouvelle-Orléans: les inondations contrôlées se poursuivent

Ce contenu a été publié le 16 mai 2011 - 07:13
(Keystone-ATS)

Les ingénieurs ont poursuivi dimanche les inondations contrôlées autour du Mississippi pour sauver La Nouvelle-Orléans et Baton Rouge. Mais dans la campagne, au coeur de la Louisiane, des Américains regardaient désespérément leurs terrains inondés.

Afin d'éviter que les grandes villes de la région ne soient dévastées par les eaux, le corps des ingénieurs de l'armée de Terre américaine a procédé à un délestage sur de vastes portions de la région. Ils ont ouvert quatre vannes d'un canal de déversement, a précisé la porte-parole Rachel Rodi.

Le corps des ingénieurs a expliqué qu'ils avaient ouvert progressivement ces vannes pour éviter qu'un "mur d'eau", selon les mots du gouverneur Bobby Jindal, ne se déverse sur les milliers de maisons et de champs de cet Etat rural. C'est la seconde fois seulement depuis la construction en 1954 du canal de déversement de Morganza que celui-ci est ouvert.

Afin d'éviter un tel débit destructeur, les vannes ont été ouvertes progressivement: deux samedi, deux autres dimanche. Au total, les ingénieurs entendent ouvrir 16 des 125 vannes que comporte le canal de déversement.

Un autre canal, le Bonnet Carre, entre Baton Rouge et La Nouvelle-Orléans a été ouvert pour détourner une partie de la crue dans le lac Ponchartrain.

Au final, le délestage, qui permettra d'acheminer l'eau vers le golfe du Mexique, devrait provoquer l'inondation de 1,2 million d'hectares supplémentaires mais permettra d'épargner Baton Rouge et La Nouvelle-Orléans, la ville martyre de l'ouragan qui se remet tout juste des ravages de l'ouragan Katrina fin août 2005.

"C'est comme un champ de bataille", s'est lamenté Ronald Perry qui habite la petite ville de Butte LaRose. "On avait une vie tranquille et voilà que tout est sens dessus-dessous", a déclaré ce retraité à la chaîne ABC.

"En Louisiane, on sait se battre", a affirmé Guy Cormier, le président de la paroisse St Martin qui va être inondée. "Mon grand-père a combattu l'inondation de 1927, mon père celle de 1973 et moi celle de 2011", a-t-il résumé sur la chaîne ABC.

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