Toxicité: un Suisse sur deux ne connaît pas les pictogrammes
(Keystone-ATS) Berne – Chaque année, plus de 50’000 accidents impliquant des produits chimiques ont lieu dans les ménages suisses. Les symboles de danger figurant sur les étiquettes sont mal connus, démontre une étude publiée par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Les gens évaluent souvent la dangerosité du produit en fonction de critères subjectifs, comme le lieu de vente ou la couleur de l’emballage. Ainsi, un produit dans un emballage vert vendu en grande surface sera considéré comme innofensif même s’il est pourvu du pictogramme de danger, indique l’OFSP.
Les anciennes classes de toxicité ont été remplacées dès 2005 par des pictogrammes noirs sur fond orange, signalant, par exemple, le caractère toxique, corrosif ou irritant de produits tels que les lessives en poudre ou les imperméabilisants en spray. Or, la moitié environ des 1227 personnes interrogées n’ont pas intégré ce changement.
Se basant sur l’étude confiée à un bureau d’experts, l’OFSP envisage d’introduire une formation continue obligatoire pour les personnes chargées de remettre des produits chimiques particulièrement dangereux. Cela nécessiterait néanmoins la modification d’une ordonnance.