
Une majorité d’élus victimes d’hostilités, selon une étude

Une majorité des élus de législatifs de Suisse se déclarent victimes d'actes ou de discours hostiles. Au niveau communal, les femmes en sont particulièrement victimes, au point d'engendrer un stress qui les conduit à se montrer plus discrètes, selon une étude.
(Keystone-ATS) Sur mandat du Département fédéral de justice et police, l’Université de Zurich a interrogé plus de 3500 membres de législatifs au niveau fédéral, cantonal et communal. Ceux-ci se disent victimes d’insultes, de discours haineux, menaces, voire atteintes physiques, indique mardi l’Institut de sociologie de l’Université de Zurich, qui montre pour la première fois de manière approfondie l’ampleur et les conséquences des hostilités envers des élus du peuple.
Pour la période 2023/24, la quasi-totalité des parlementaires fédéraux se disent concernés. C’est le cas pour près des trois quarts des députés cantonaux et un peu moins de la moitié au niveau communal.
Sur le plan communal, les femmes, les personnes orientées à gauche et les minorités sociales sont plus souvent la cible d’hostilités.