Bactérie: enfants hospitalisés « stables » ou en voie d’amélioration
(Keystone-ATS) Sept enfants du nord de la France tombés malades – dont un dans un état grave -, après avoir consommé de la viande surgelée restaient hospitalisés samedi à Lille dans un état « stable » ou en amélioration. Ils ont été contaminés par une bactérie E.coli dont l’origine demeure inconnue.
Agés de 18 mois à huit ans, ces enfants, originaires du Nord et de l’Oise, sont soignés au CHU de Lille pour des diarrhées hémorragiques et des insuffisances rénales vraisemblablement liées à la consommation de steaks hachés surgelés contaminés par une bactérie E.coli.
Trois ont été placés sous dialyse péritonéale et trois autres subissent des traitements plus légers. Leur état général est « stable » ou en nette amélioration, ont indiqué samedi les médecins. Deux d’entre eux devraient d’ailleurs pouvoir rentrer chez eux dès lundi.
L’état de santé de l’enfant le plus sérieusement atteint, un petit garçon de deux ans plongé dans le coma, a également montré une « légère amélioration » dans la nuit de vendredi à samedi, mais la situation reste préoccupante.
Un huitième enfant, une fillette de 7 ans, a été hospitalisée vendredi soir pour des symptômes de contamination bactérienne. Mais sa mère affirme qu’elle n’a pas mangé de steaks hachés surgelés. Elle ferait donc partie, d’après les médecins, des cas ordinaires habituellement enregistrés hors épidémie.
Souche identique
Selon l’Agence régionale de santé (ARS) du Nord-Pas-de-Calais, six des huit enfants hospitalisés présentent la même souche « E.coli 0157 », distincte de la souche bactérienne « O104:H4 » qui a fait 39 morts en Europe, dont 38 en Allemagne.
La contamination serait due à des steaks hachés surgelés de marque « Steak Country » fabriqués par la société SEB, basée à Saint-Dizier (Haute-Marne), et distribués par les magasins Lidl.
Lidl France a rappelé samedi avoir procédé au retrait de la vente des steaks concernés et assuré que tous les produits à base de viande de la marque actuellement en vente dans ses magasins étaient « sains ».