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personnes sur une place en béton marquée à la craie.

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

Cette journée du 16 mars marque un bien triste anniversaire. Il y a un an exactement, la Suisse entrait en semi-confinement. Depuis, douze mois se sont écoulés, mais la situation reste encore bien loin d’un retour à la normale.

Bonne lecture (quand même)

personnes sur une place en béton marquée à la craie.
Keystone / Laurent Gillieron

En matière de coronavirus, ces derniers jours sont l’occasion de commémorer de tristes anniversaires: premier cas importé, première infection en Suisse, premier mort… Cette journée du 16 mars marque un autre anniversaire, une étape particulièrement symbolique, étant donné que c’est celle qui aura le plus chamboulé la vie quotidienne des Suisses.

Le 16 mars 2020, la Suisse se retrouvait en semi-confinement et en état de situation extraordinaire. Du jour au lendemain, les écoles fermaient, les frontières étaient bouclées, les commerces non essentiels et les lieux culturels étaient clos. Autant de mesures qui ont chamboulé le quotidien des Suisses.

Un an plus tard, la plupart de médias reviennent sur cette année décidément hors du commun. Mais ce n’est pas pour autant encore un événement du passé. Si les commerces et les écoles ont pu retrouver une activité normale, ce n’est pas encore le cas de certains domaines d’activités, en premier lieu les restaurants qui ont pour l’heure toujours l’interdiction de retravailler.

Et surtout, un an après le premier confinement, l’Europe craint l’émergence d’une troisième vague de la pandémie. L’Italie a reconfiné les trois quarts de son territoire jusqu’au 6 avril et la France y songe. En Suisse, le léger assouplissement des mesures prévu pour le 26 mars n’est donc pas encore assuré. Ce sera probablement la généralisation de la vaccination qui stoppera durablement la pandémie.

Guillaume Megevand

La pandémie de coronavirus touche durement le secteur touristique. Mais les restrictions de déplacements ont aussi un impact important sur les entreprises actives dans les transports des touristes. C’est notamment le cas des aéroports, qui, depuis un an, ont vu leur fréquentation fondre comme neige au soleil.

L’aéroport international de Genève, qui emploie plus de 1000 personnes, est durement touché. En 2020, le trafic passagers y a chuté de 68,8%, entraînant une perte de presque 130 millions de francs.

Dans une interview accordée à swissinfo.ch, Corine Moinat, présidente du conseil d’administration de l’aéroport de Genève, explique sa stratégie pour faire face à la crise. Pour l’heure, il n’y a pas péril en la demeure. Un emprunt obligataire, ainsi que la ligne de crédit que le canton de Genève devrait prochainement accorder permettent d’attendre des jours meilleurs.

Et ces jours meilleurs reviendront certainement. En tout cas, Corine Moinat y croit et reste confiante: pour elle, la situation se rétablira dès que la situation sanitaire le permettra, car l’envie de voyager reste très forte dans la population.

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Modéré par: Sara Ibrahim

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Train en gare.
© Keystone / Jean-christophe Bott

L’aviation n’est pas la seule à pâtir de la pandémie. La situation est également très difficile pour le secteur ferroviaire. Même si l’on dit généralement que les Suisses sont, avec les Japonais, parmi les plus grands fans de train au monde, cela n’empêche pas les Chemins de fer fédéraux d’enregistrer une forte baisse du nombre de passagers.

Depuis un an, les CFF doivent affronter des vents très défavorables. La baisse de l’activité touristique a diminué le nombre de ceux qui voyagent pour le plaisir. Ensuite, le recours massif au télétravail a aussi un impact direct sur le trafic pendulaire. Enfin, les personnes qui doivent malgré tout se déplacer préfèrent souvent les faire dans des véhicules privés que dans des transports publics.

Les chiffres du recul sont impressionnants et tous les indicateurs sont au rouge. Le nombre des voyageurs transportés par jours a reculé de 1,32 million en 2019 à 843’000 en 2020. Au niveau financier, l’exercice 2020 s’est soldé par une perte 619 millions de francs et une hausse de la dette de 1,5 milliard.

Une perte similaire n’est pas exclue pour 2021, malgré le report de certains investissements. La direction des CFF planche sur différents scénarios pour redresse la barre. Mais pour l’heure, une hausse du prix des billets et des abonnements n’est pas envisagée.

  • ArticleLien externe du Temps consacré à la perte record de CFF
  • Le même sujetLien externe, mais en images, sur le site de RTS Info
  • Le transport ferroviaire suisse en chiffres, dans un article de swissinfo.ch datant d’avant la pandémie
Personnes âgées sur un panorama en montagne
© Keystone / Christian Beutler

Le Parlement fait un pas en direction du relèvement de l’âge de la retraite des femmes. Le Conseil des États vient d’accepter de le faire passer à 65 ans, contre 64 ans aujourd’hui. Mais le chemin jusqu’au relèvement réel sera encore long.

Ce relèvement de l’âge de la retraite donne lieu à un affrontement assez classique entre la gauche et la droite. Pour la droite, c’est l’une des mesures indispensables pour assurer à long terme les finances de l’Assurance vieillesse et survivants (AVS). La majorité des sénateurs a aussi serré la vis sur les mesures de compensation pour accompagner cette mesure.

Pour la gauche, un relèvement de l’âge de la retraite des femmes est injuste, tant que l’égalité salariale n’est pas atteinte. Le dossier va maintenant passer au Conseil national. Et compte tenu de l’âpreté du débat, on peut d’ores et déjà s’attendre à un référendum et à un vote populaire.

Cette question du relèvement de l’âge de la retraite des femmes est en passe de devenir un serpent de mer de la politique suisse. S’il avait pu être relevé progressivement de 62 à 64 ans, la dernière étape – 65 ans pour tout le monde – est bloquée depuis 2004. 



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