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Aujourd’hui en Suisse

Suisses du monde, bonjour,

Cette sélection devrait venir titiller vos papilles pour réchauffer cette journée d’hiver. Nous parlerons d’une entreprise suisse qui cartonne en faisant parvenir des produits typiquement helvétiques aux quatre coins du globe.

La raclette se fraie également un chemin au cœur de l’actualité. La recette semble nous lier à notre grand voisin français.

Bonne lecture,

© Keystone / Christian Beutler

En Suisse, les femmes travailleront jusqu’à 65 ans au lieu de 64 avant de prendre leur retraite. Après des débats qui ont nécessité une conférence de conciliation, les deux chambres du Parlement ont mis sous toit la réforme de l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS).

Des compensations accompagneront la hausse de l’âge de la retraite des femmes, qui sera progressivement harmonisé avec celui des hommes. Cette mesure permettra à l’AVS d’économiser 10 milliards de francs sur dix ans.

Dans ce dossier, c’est probablement le peuple qui aura le dernier mot. La gauche n’est pas convaincue par ce paquet. Elle souligne que les femmes touchent des rentes globalement inférieures d’un tiers à ce que perçoivent les hommes. Un écart qui reflète des inégalités salariales et des inégalités subies tout au long du parcours professionnel.

Si le sujet est explosif, la majorité des pays industrialisés ont déjà décidé de mesures similaires. Dans les pays membres de l’OCDE, l’âge moyen passera petit à petit à 65,7 ans pour les femmes et 66,1 ans pour les hommes d’ici 2060.

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Les chips paprika, la moutarde Thomy ou les branches de chocolat Cailler vous manquent-elles? Lorsqu’on vit à l’étranger, on aime parfois retrouver les produits typiques de son pays d’origine. Deux frères ont trouvé la solution pour vous les faire parvenir.

Avec leur entreprise My Swiss Food Box et My Swiss World, les frères Dominik et Manuel Huber proposent d’envoyer aux Suisses de l’étranger des boîtes remplies de produits suisses. Trois box aux thématiques différentes (chocolat suisse, friandises suisses, classiques suisses) sont proposées en abonnement mensuel.

Le projet est né lorsque Dominik Huber était lui-même expatrié en Colombie pour ses études d’économie. Le jeune suisse appréciait de pouvoir s’acheter de temps à autre du chocolat dans l’une des boutiques Lindt de Bogota. Il s’est alors dit que d’autres Helvètes devaient ressentir la même chose. En collaboration avec son frère Manuel, informaticien de formation, il a lancé son entreprise en 2016.

Aujourd’hui, Dominik Huber peut vivre de son projet, alors que son frère a le rôle de consultant et travaille à côté. Son idée correspond à une véritable demande. Une cliente établie en Californie témoigne: «Il n’y a rien de plus beau pour moi que de siroter un Rivella et de grignoter quelques friandises suisses pour atténuer un peu le ‘Heimweh’.»

  • Lire l’article de ma collègue Émilie Ridard
  • Un projet similaire lancée par La Poste suisse avait échoué, lire notre article
Keystone

Autour de la Terre volent des nuées de satellites et de débris spatiaux. Un rapport suisse met en garde contre les dangers d’un espace encombré.

Le 15 novembre dernier, la Russie envoie un missile antibalistique pour détruire le satellite Kosmos-1408, qui explose dans une gerbe de débris. Un acte «inconscient et dangereux», réagit le Pentagone. La Chine, l’Inde et les États-Unis se sont toutefois également livrés à des opérations semblables. Chacun de ces événements, volontaires ou non, fait augmenter de quelques centaines le nombre de débris qui encombrent l’orbite basse (jusqu’à 2000 km d’altitude).

Un rapport réalisé par le physicien de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, Romain Buchs, propose des solutions pour réduire les risques d’accident. «Normalement, les satellites devraient rentrer dans l’atmosphère [et donc y brûler] au maximum 25 ans après la fin de leur vie opérationnelle», explique le chercheur, qui note que la règle n’est respectée qu’à hauteur de 60%.

Pour Romain Buchs, comme il est clair qu’on ne pourra jamais aller chercher tous les petits débris, il convient de se concentrer sur les plus gros, qui sont aussi les plus dangereux. «Il suffirait d’aller en chercher trois ou quatre par année pour réduire déjà considérablement le risque», relève le physicien.

  • Lire l’article de mon collègue Marc-André Miserez
  • Un autre article sur le premier camion-poubelle de l’espace
  • Notre point fort sur le rôle de la Suisse dans l’espace
© Keystone / Gaetan Bally

La raclette, recette emblématique de la cuisine suisse, a conquis le cœur des Françaises et des Français. Nos voisines et voisins de l’Hexagone le désignent comme leur plat préféré, révèle un sondage Sociovision commandé par TF1.

Même l’Élysée aurait succombé au plaisir du fromage d’origine suisse, selon Bernard Mure-Ravaud, meilleur ouvrier de France qui fournit le palais présidentiel avec sa fromagerie. «C’est devenu gastronomique», souligne-t-il dans le journal Le Parisien.

Le succès de la recette s’est démultiplié pendant la crise sanitaire: en 2020, les ventes d’appareils ont augmenté de 300 à 400%, a rapporté le quotidien Les Échos. Il précise que chaque Français mange chaque année 800 grammes voire un kilo de raclette. L’équivalent de quatre ou cinq «soirées raclette» en famille ou en entre amis.

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