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Décès de l’acteur Leonard Nimoy, le M. Spock de « Star Trek »

(Keystone-ATS) L’acteur américain Leonard Nimoy est entré dans la légende pour son interprétation de M. Spock, le commandant en second aux oreilles pointues dans la série télévisée, puis les films « Star Trek ». Il est mort vendredi à l’âge de 83 ans d’une maladie pulmonaire à Los Angeles.

Illustrant le rôle immense que le personnage et la série télévisée ont joué pour des millions de passionnés et de professionnels de l’exploration spatiale, la Nasa a été l’une des premières à rendre hommage au disparu.

« RIP Leonard Nimoy. Nous sommes si nombreux à la Nasa à avoir été inspirés par Star Trek. Explorons avec audace… », a écrit l’agence spatiale américaine sur Twitter, en allusion au générique de la série télévisée.

Froide logique

La carrière de Leonard Nimoy a été profondément marquée par le personnage de M. Spock, un extraterrestre vulcain aux oreilles pointues et cultivant une logique froide, créé par Gene Roddenberry.

Né à Boston le 26 mars 1931, Leonard Nimoy a quitté la Nouvelle-Angleterre pour Hollywood à l’âge de 18 ans, où il a interprété une pléiade de petits rôles dans des séries américaines des années 1950.

Il obtient le rôle de sa vie en 1966, qui fera de lui une légende de la science-fiction pour le petit et le grand écran.

Spock était le contrepoids froid et extrêmement rationnel à l’impulsif capitaine James Tiberius Kirk, joué par William Shatner, et du médecin calme et posé du vaisseau Leonard « Bones » McCoy, interprété par DeForest Kelley.

Réalisateur accompli

En plus de son travail d’acteur, Leonard Nimoy était un réalisateur accompli. Il a dirigé deux longs métrages de Star Trek, dont « Star Trek IV: Retour sur terre » qui a été l’un des mieux reçus par la critique. Il a également réalisé, en 1987, le film « 3 Men and a Baby », basé sur le film français « Trois hommes et un couffin », mettant en vedette Tom Selleck.

Leonard Nimoy, comme d’autres têtes d’affiche de « Star Trek », a cependant eu beaucoup de difficultés à se défaire de ce rôle. Dans une tentative désespérée de se distinguer de l’extraterrestre, il signe en 1975 un essai « Je ne suis pas Spock ». Il finira par abdiquer en 1995, en publiant « Je suis Spock ». Le rôle lui colle trop à la peau.

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