David Roth quittera la présidence des JS en mars prochain
(Keystone-ATS) Moins de trois ans après son accession à la présidence des Jeunes socialistes (JS), David Roth jette l’éponge. Le Lucernois a annoncé samedi sur son compte Twitter qu’il rendra sa casquette en mars 2014, une information qu’il a confirmée à l’ATS.
M. Roth avait pris la succession de Cédric Wermuth en mars 2011. En décembre de la même année, il était devenu vice-président du PS, également à la place de l’Argovien.
Avant de céder sa place de président des JS, le Lucernois mettra « encore les gaz », a-t-il précisé. Le 24 novembre, les citoyens suisses doivent se prononcer sur l’initiative « 1.12 », qui émane du parti.
Sans mauvaise conscience
« Je quitte la présidence sans mauvaise conscience », a confié à l’ATS le politicien de 28 ans. Durant les trois ans qu’aura duré son mandat, « nous avons fait pas mal de choses ». Et de citer le bon ancrage politique de la formation, sa visibilité plus forte que jamais, sa santé financière et l’augmentation massive de ses membres.
« Pour moi, il a toujours été clair que je ne resterais pas président des JS jusqu’à mes 35 ans. » David Roth a dit se réjouir de pouvoir se focaliser davantage sur le Parlement lucernois, dans lequel il siège depuis 2011. Par contre, il n’a pour l’instant pas l’intention de se présenter au Conseil national, comme l’avait fait son prédécesseur.
Interrogé sur son poste de vice-président du PS, le jeune homme a indiqué qu’il continura à l’occuper dans un premier temps. Par la suite, il espère que c’est son successeur au sein des JS qui reprendra le flambeau.
Le moment idéal
Son prédécesseur n’est pas étonné de la démission de David Roth. « Il a choisi le moment idéal, à deux ans des prochaines élections fédérales », ce qui laissera le temps au nouveau président des JS de se former. « La seule autre solution aurait été d’attendre que les élections soient bouclées », commente Cédric Wermuth.
« Symboliquement, David termine sur une note forte: le dépôt de l’initiative populaire sur les denrées alimentaires », poursuit l’Argovien.