Fonction publique: Conseil d’Etat fribourgeois « ouvert au dialogue »

Keystone-SDA

Le Conseil d’Etat fribourgeois regrette que les représentants de la Fédération des associations du personnel des services publics (FEDE) et du SSP aient quitté lundi peu après son début une séance de discussions, en lien avec le programme d'assainissement des finances de l'Etat. Le gouvernement affirme rester "ouvert au dialogue".

(Keystone-ATS) « Le Conseil d’Etat regrette le comportement des représentants syndicaux qui renoncent par cet acte à la défense des intérêts des employés, et conteste fermement leurs reproches », a-t-il indiqué mardi. Il a rappelé qu’il a rencontré déjà à plusieurs reprises les partenaires sociaux et s’est étonné « que ces mêmes représentants syndicaux demandent une amélioration du dialogue, tout en quittant la table des discussions ».

Le gouvernement estime « que les représentants syndicaux se posent depuis plusieurs années en force d’opposition dure, sans proposition de solutions réalistes et acceptables pour l’Etat ». Le Conseil d’Etat rappelle que la Délégation du Conseil d’Etat pour les questions de personnel (DCEQP) est un espace d’échanges et que ses membres restent ouverts au dialogue.

Coupes budgétaires

Les représentants de la FEDE et du SSP ont expliqué lundi qu’ils ont choisi de quitter la séance pour marquer leur mécontentement face au programme d’assainissement des finances. Selon eux, les employés vont subir des pertes salariales de 6000 à 13’000 francs entre 2026 et 2028.

Les coupes budgétaires « vont faire mal » notamment à l’Hôpital cantonal (HFR) et dans les EMS, peut-on lire dans un communiqué du SSP. Les représentants syndicaux signalent aussi qu’il y aura moins de bourses d’études et de places d’accueil extrafamilial à disposition.