L’offre de NIFFF Invasion s’étoffe au sein de la ville de Neuchâtel

Le programme NIFFF Invasion, proposé gratuitement à la population neuchâteloise durant le Neuchâtel International Fantastic Film Festival, s'est enrichi cette année d'une offre plus importante pour les enfants. Plusieurs créations artistiques sur le thème du soin, inspirées par la rétrospective Take Care, sont aussi prévues.
(Keystone-ATS) Le label NIFFF Invasion est co-produit et financé par la Ville de Neuchâtel, ont indiqué jeudi cette dernière et les organisateurs du festival, qui se tiendra du 4 au 12 juillet. Comme chaque année, le public pourra revoir des classiques du cinéma dans le cadre de l’open air, comme par exemple le film « Ghostbusters » d’Ivan Reitman, sorti en 1984.
Un nouveau concept d’open air, baptisé Halles Obscura, verra le jour durant le festival sur l’ensemble de la place des Halles. La nouvelle formule, sans gradins, permettra d’accueillir jusqu’à mille personnes, soit le double par rapport à aujourd’hui. Elle sera constituée de transats, de chaises et des terrasses des cafés-restaurants de la place.
Du 7 au 11 juillet, le Centre de création helvétique des arts de la rue (CCHAR) animera les matinées du NIFFF, avec des contes, du cirque, du théâtre, de la chanson et un spectacle de clown. Au Kid-O-NIFFF, les élèves neuchâtelois de cinq à quinze ans présenteront leurs courts-métrages en stop-motion, inspirés par le thème « Les mystères de la nuit ».
Esthétique de la souffrance
Les films réalisés par les 15–19 ans, nourris de légendes urbaines et numériques, seront projetés sur grand écran lors de la séance spéciale Fantastic Shorts. La Lanterne Magique proposera une ciné-conférence consacrée au genre fantastique. Entre initiation et retour aux sources, le Professeur Patate démontrera que tout le monde y a déjà goûté dès son plus jeune âge sans s’en rendre compte.
De son côté, le CAN Centre d’art Neuchâtel donne une carte blanche à la Neuchâteloise Maria Guta, avec son projet Care Taken. Elle va interroger la façon dont le cinéma fantastique et d’horreur esthétise la souffrance et la vulnérabilité, tout en bousculant les normes de genre et les idées reçues sur la beauté et le désir. Parallèlement, l’exposition Mens sana in corpore sano propose un regard décalé sur l’imaginaire médical.
La Villa – autre lieu emblématique du festival – s’est donné pour mission de soigner les âmes grâce à ses installations novatrices et ses thérapies dernier cri. Dans ce sanatorium éphémère, le public pourra déambuler entre des jeux en tout genre, une immersion dans l’univers du livre Colibri Foudre, l’exposition musicale de Bastien Bron (en collaboration avec la HE-Arc) ou encore le bestiaire imaginaire de l’artiste Mary-Audrey Ramirez.
Autrice, musicienne et journaliste, Magali Bossi animera une nouvelle fois un atelier d’écriture, qui s’inscrit cette année dans le cadre des activités de la Tour du Fantastique. L’animation est destinée à « toute personne qui rêve de rencontrer des créatures fabuleuses hérissées de plumes, poils ou écailles ou d’inventer des légendes où les robots se mêlent aux fées », peut-on lire dans le communiqué.