La Suisse au 13e rang mondial pour le développement des TIC
(Keystone-ATS) La Suisse est au 13e rang mondial pour le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), selon l’UIT. La Corée du Sud reste en tête du palmarès, suivie de près par la Suède, l’Islande, le Danemark, la Finlande et la Norvège.
Après les pays nordiques, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Luxembourg et Hong Kong se classent parmi les dix premiers, selon le rapport annuel de l’Union internationale des télécommunications (UIT), « Mesurer la société de l’information », publié lundi à Genève. Suivent l’Australie et le Japon devant la Suisse.
Fin 2013, 2,7 milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale, seront connectées à l’Internet, une augmentation de 250 millions de nouveaux internautes en un an. Et le monde comptera 6,8 milliards d’abonnements au cellulaire mobile, presque autant que d’habitants de la planète, a indiqué l’UIT.
Croissance du large bande mobile
Le large bande mobile sur smartphone et sur tablette est devenu le segment de marché des TIC qui enregistre la plus forte croissance. Les connexions au large bande mobile augmentent à un rythme annuel moyen de 40%: l’UIT recense 2,1 milliards d’abonnements au large bande mobile, un taux mondial de pénétration de presque 30%. La moitié des habitants de la planète, ou presque, sont aujourd’hui desservis par un réseau 3G.
Le large bande mobile est le plus abordable financièrement en Autriche, devant le Qatar et le Royaume-Uni. Dans ce segment, la Suisse est au 10e rang mondial, alors que pour le prix du large bande fixe par rapport au revenu national, elle est au 4e rang, après Macao, le Koweït et les Etats-Unis.
Baisse des prix
L’analyse des prix du large bande dans plus de 160 pays fait apparaître que, de 2008 à 2012, les prix du large bande fixe ont baissé de 82% au niveau mondial: ils représentaient 22% du revenu moyen mensuel par habitant en 2012 contre 115% en 2008. Le coût du large bande fixe reste cependant prohibitif dans beaucoup de pays en développement, où son taux de pénétration n’est que de 6%. Cuba a les tarifs les plus élevés (386% du revenu national brut).