 
Le président d’Uniterre condamné pour séquestration et contrainte
 (Keystone-ATS) Fribourg – La montée d’adrénaline entre Uniterre et la Fédération des sociétés fribourgeoises de laiterie survenue le 18 mai à Pringy (FR) a des suites judiciaires. Le président du syndicat paysan a écopé de 80 heures de travail d’intérêt général avec sursis pour séquestration et contrainte.
Au cours de l’assemblée en question, plusieurs dizaines de personnes ont été retenues par des membres du syndicat Uniterre, dans la salle de conférence, durant environ 3 heures. Les manifestants, entre 150 et 200 personnes venues de tous les cantons de Suisse romande, entendaient obtenir l’assurance de l’application immédiate du règlement pour la gestion des quantités de lait.
Au terme de ses investigations, le juge d’instruction a constaté que des personnes ont été privées de leur liberté ou pour le moins entravées dans celle-ci, afin de les contraindre à accepter les revendications des manifestants. Le président d’Uniterre a de son côté admis avoir pris la décision de bloquer l’accès à la salle de réunion au moyen de palettes.
Le juge d’instruction a considéré que le président d’Uniterre s’est rendu coupable de séquestration et de contrainte. Il l’a condamné, par ordonnance pénale du 3 décembre, à une peine de 80 heures de travail d’intérêt général avec sursis pendant 2 ans.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
