Les articles de sport et la mode restent plus chers en Suisse
(Keystone-ATS) Les articles de sport et les vêtements achetés en Suisse restent plus chers que ceux acquis dans les pays limitrophes. Avec la France, l’écart des prix se monte à 16% pour les premiers et à 30% pour les seconds, selon le baromètre des prix de l’Alliance des organisations de consommateurs suisses.
Les différences de prix ont peu évolué depuis le début des relevés en automne 2012, a indiqué lundi l’organisation qui comprend la Fédération romande FRC et ses consoeurs alémanique et tessinoise.
Dans le secteur des vêtements, l’écart des prix s’est creusé entre les collections de printemps et celles d’automne, passant de 27% à 30%. Un peu moins d’un tiers de cette hausse est lié à l’effet de change, le franc s’étant renforcé par rapport à l’euro sur cette période.
L’alliance a analysé 115 produits chez H&M, Zara, Esprit, Mango et Vero Moda. Le panier de vêtements le meilleur marché a été acheté en Allemagne et en Autriche. Ces deux pays sont suivis de près par la France (+0,7%) et l’Italie (+0,4%). Les Suisses, eux paient 30% de plus, un écart qui aurait été encore plus marqué si les prix avaient été comparés hors TVA, selon le communiqué.
Electronique moins cher
Concernant les sports d’hiver, les testeurs ont comparé un panier identique de 62 produits en Suisse et en France. Les résultats montrent un écart de 16% entre ces deux pays, contre 15% en 2013. Avec l’Autriche, la différence de prix n’est plus que de 3% contre 18% un an plus tôt.
L’Alliance des organisations de consommateurs a également examiné le secteur de l’électronique qui continue à faire figure d’exception. En comparaison avec les distributeurs des pays limitrophes, les distributeurs suisses sont plus avantageux. Les prix de ces produits sont ainsi moins chers de 17,5% en moyenne en Suisse comparé à la France.
Avenir compromis
Le baromètre a été lancé à l’automne 2012 par l’Alliance des organisations de consommateurs (FRC, SKS, ACSI) et le Bureau fédéral de la consommation. Son avenir est toutefois compromis. La Confédération n’apportera plus son soutien de 50’000 francs par an dès le 1er janvier.