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Mondial 2018: Espagne et Portugal comme prévu… ou presque

(Keystone-ATS) Le groupe E de la Coupe du monde a connu un épilogue attendu, avec les qualifications de l’Espagne et du Portugal pour les 8es de finale.

Mais la dernière soirée a épousé un scenario complètement fou qui fera une bien mauvaise publicité à l’assistance vidéo.

L’Espagne termine en tête du groupe et affrontera en 8e de finale la Russie dimanche à Moscou. Le Portugal devra lui se frotter au coriace Uruguay samedi à Sotchi, dans un duel qui promet des étincelles.

L’Espagne a arraché à la 91e le nul contre le Maroc (2-2) alors que Iago Aspas était probablement en position de hors-jeu. Ce que la VAR a réfuté.

Les Lions de l’Atlas, bien que déjà éliminés, avaient pris les devants dans cette partie, profitant d’une mésentente entre Iniesta et Ramos qui a fait le bonheur de Boutaïb (14e). A noter que De Gea, à cet instant, avait encaissé son quatrième but en… quatre tirs cadrés depuis le début du tournoi !

A l’image du gardien, les tauliers de la Roja n’étaient pas en verve lundi puisque, sur le 2-1 signé par En-Nesyri à la 81e, Ramos s’est fait « manger » dans un duel aérien.

Comme souvent depuis de longs mois, la Roja s’en est remise à son maître d’oeuvre Isco, un des seuls Ibères au niveau espéré. Le stratège du Real Madrid avait égalisé à la 19e, en concluant un joli mouvement avec Diego Costa et Iniesta.

N’en demeure pas moins que cette Espagne laisse perplexe et que cette soirée va terminer de convaincre les anti-vidéo qu’ils sont dans le bon camp. Parce qu’à Saransk, la VAR a là aussi joué un rôle central dans le nul d’un Portugal toujours poussif mais, également – et c’est la grande nouveauté – fébrile défensivement.

Alors que la vidéo a accordé à Cristiano Ronaldo un penalty que CR7 a raté à la 53e (tir repoussé par Ali Beiranvand, l’ancien SDF de Téhéran qui a mis en échec le géant), cette même technologie n’a pas été suffisante pour pousser l’arbitre à exclure le capitaine de la Seleção pour un coup porté au visage d’un adversaire.

Pas une agression ni un attentat, certes, mais un vilain geste, revanchard, qui aurait pu valoir à Ronaldo plus que l’avertissement qu’il a reçu (83e). L’Iran avait bénéficié de la VAR pour égaliser sur penalty par Ansarifard à la 93e.

Il restait alors encore trois minutes au Team Melli pour créer l’exploit. Et tout le Portugal a tremblé à la 94e quand Amiri s’est présenté sur la gauche des buts de Rui Patricio et a armé une frappe qui aurait pu envoyer les Perses au paradis. Une frappe, toutefois, non cadrée. La Seleção avait ouvert le score à la 45e sur un bijou d’un Quaresma.

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