La Swisscoy doit rester au Kosovo

Dans un rapport, le gouvernement estime qu'il faut maintenir une présence militaire internationale au Kosovo.
L’engagement des soldats suisses de la paix s’impose tant que la question du statut de cette province n’est pas résolue.
Ce rapport, publié lundi, avait été demandé par le Parlement aux départements fédéraux de la défense et des affaires étrangères en relation avec la prolongation de l’engagement de la Swisscoy jusqu’à la fin de 2003.
Le document porte notamment sur la mise sur pied de structures civiles devant progressivement remplacer l’engagement militaire au Kosovo.
La stratégie de résolution du conflit de la part de la communauté internationale devra envisager une présence militaire à long terme dans les Balkans, estime le Conseil fédéral.
Il juge le maintien de la Swisscoy au Kosovo judicieux aussi longtemps que la Mission d’aide humanitaire au Kosovo (MINUK) dépend du soutien de la Force de maintien de la paix (KFOR).
Aide humanitaire d’urgence
En complément à sa mission militaire logistique de base, la Swisscoy a apporté, dans le cadre de l’aide humanitaire d’urgence, un soutien technique dans le domaine du génie. Elle a contribué à rétablir le réseau routier au moyen de ses techniques de construction des ponts, relève le rapport.
En raison du transfert de l’aide humanitaire d’urgence à l’aide civile à la reconstruction, les activités de la Swisscoy diminuent proportionnellement dans le domaine de la coopération civile et militaire.
En revanche, elle assure sa propre sécurité depuis octobre 2002 et effectue des contrôles routiers et des patrouilles pour la sécurité du camp.
Dans la perspective de l’engagement de la Swisscoy à partir de 2004, le Conseil fédéral prévoit de présenter un message au printemps, qui sera examiné par les Chambres durant les sessions d’été et d’automne 2003. Une augmentation du contingent n’est pas prévue.
swissinfo avec les agences
250 personnes au maximum
1 hélicoptère Super Puma
5 véhicules blindés armés de mitrailleuses
Stationnement au camp autrichien de Suva Reka
Volontaires armés d’un fusil d’assaut ou d’un pistolet

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