Rasmus Dahlin numéro un de la draft aux Buffalo Sabres
(Keystone-ATS) L’Europe a encore une fois été primée lors de la draft à Dallas. Après le Valaisan Nico Hischier l’an dernier, c’est le Suédois Rasmus Dahlin qui a décroché la timbale et fera le bonheur de Buffalo.
Le défenseur de Frölunda est un phénomène. Les plus fins observateurs aiment à dire qu’il défend comme son illustre compatriote Nicklas Lidström, ancienne star des Detroit Red Wings, et qu’il patine comme Erik Karlsson, la vedette des Ottawa Senators. Lidström, lui, préfère comparer le patinage du jeune homme à celui de Brian Leetch, éminent arrière des New York Rangers et MVP de la finale de 1994.
Avec ses 192 centimètres et ses 84 kilos à 18 ans, Rasmus Dahlin a le physique pour tenir le choc sur les patinoires nord-américaines. Il sait depuis longtemps jouer face à des adultes puisqu’il a inscrit son premier but en SHL (1re division suédoise) alors qu’il n’avait que 16 ans.
On connaît l’importance de la première passe en hockey sur glace. Dahlin n’aura aucune peine à trouver ses avants. Et sur le jeu de puissance, le Suédois saura sans peine trouver sa place. S’il aura sûrement un temps de jeu limité lors de ses débuts, nul doute que dans deux ans il dépassera allègrement les vingt minutes de glace par match.
Dahlin est le deuxième Suédois sélectionné au premier rang de la draft après Mats Sundin en 1989.
Carton de l’Europe
L’Europe a fait encore mieux en raflant les deux autres places sur le podium. Le Russe Andrei Svechnikov, un puissant ailier qui a sévi en OHL la dernière saison, a été choisi en numéro 2 par les Carolina Hurricanes. Et le Canadien de Montréal, 3e à parler, a jeté son dévolu sur le centre finlandais Jesperi Kotkaniemi qui joue à Assät en Liiga et qui a inscrit 29 points en 57 matches de saison régulière.
Il faut remonter au repêchage de 1999 pour trouver trace d’une meilleure représentation européenne. Le Tchèque Patrik Stefan avait devancé les jumeaux Sedin et son compatriote Pavel Brendl pour la draft la plus réussie pour les Européens.
Sans grand nom susceptible de sortir au premier tour, la Suisse ne connaîtra pas le même frisson que l’an passé. Le meilleur sur les listes est le défenseur Nico Gross qui a disputé le dernier championnat d’OHL sous le maillot des Oshawa Generals. Il pourrait être appelé au second tour.