Mario Camani était responsable de la protection de l’environnement du canton du Tessin à l’époque de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Dans un entretien accordé à swissinfo.ch, il revient sur cette période mouvementée durant laquelle la peur a souvent pris le pas sur le rationnel. (Carlo Pisani, swissinfo.ch)
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Né en Italie et élevé en Afrique, je suis aujourd'hui chez moi en Suisse. J'ai étudié la réalisation de films à l'École nationale italienne de cinéma et j'ai travaillé comme monteuse de documentaires et réalisatrice/productrice à Berlin et à Vienne. Je me spécialise dans l'élaboration de multimédias pour en faire des récits captivants.
En 1986, au moment de la catastrophe de Tchernobyl, Mario Camani était responsable du bureau de protection de l’environnement au Tessin (SPAAS). En raison des conditions météorologiques qui régnaient alors, le canton italophone du sud de la Suisse fut le plus affecté du pays. Des vents de haute altitude soufflant droit sur la région, suivis par des pluies abondantes, ont en effet conduit à la contamination des sols par des particules radioactives.
Physicien de formation, Mario Camani avait déjà une expérience des phénomènes de radiation. C’est donc naturellement qu’il fut nommé par les autorités cantonales afin de diriger un groupe chargé de surveiller la contamination du sol et l’impact sur les denrées alimentaires. Mario Camani a également été nommé responsable de l’information auprès du public, un rôle qui l’a amené à répondre à de nombreuses sollicitations des médias et des citoyens.
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