FC Bâle: attention au faux départ
Football - Ne pas commettre un nouveau faux départ: telle est l'obsession du FC Bâle avant d'entamer sa quatrième campagne en Ligue des Champions.
Le 15 septembre 2010, les Rhénans avaient compromis une grande partie de leurs chances de qualification pour les huitièmes de finale en s'inclinant 2-1 à Cluj. Ce mercedi, le FCB affronte à nouveau une équipe roumaine, Otelul Galati, contre laquelle elle ne nourrira, peut-être contrairement à l'an dernier, aucun complexe de supériorité.
Derrière l'ogre Manchester United, les Champions de Suisse peuvent contester à Benfica le deuxième ticket pour les huitièmes de finale. Seulement, un tout autre résultat qu'une victoire face à Galati condamnera pratiquement le FCB. "Nous restons sur deux succès en championnat, contre Thoune et Servette, relève Thorsten Fink. En évoluant dans le même registre que samedi à Genève, nous devrions battre Galati. Marquer vite sera la clé. Si nous y parvenons, les Roumains auront toutes les peines du monde pour revenir dans le match".
L'entraîneur rhénan n'ignore pas que le club roumain nage en pleine crise depuis le début de la saison. Seulement quatorzième au classement après sa défaite 4-0 vendredi contre Cluj, la formation dirigée par Dorinel Munteanu, l'homme aux 134 sélections, n'a pas, semble-t-il, su digérer la conquête au printemps dernier du premier titre de son histoire.
Otelul Galati risque également de payer au prix fort son manque d'expérience sur la scène européenne. Un seul joueur, Sorin Frunza, a déjà goûté à la Ligue des Champions, il y a deux ans avec Unirea Urziceni. Avec ses 75 matches de Coupe d'Europe, Benjamin Huggel possède à lui seul un plus grand vécu que l'ensemble du contingent de l'Otelul (66 matches). Mais en misant avant tout sur de jeunes espoirs depuis son arrivée au club il y a deux ans, Dorinel Munteanu sait parfaitement que cette aventure en Ligue des Champions s'apparente bien à un voyage en terre inconnue.