
Aevis: bénéfice semestriel en net recul
(Keystone-ATS) La holding fribourgeoise Aevis, qui chapeaute notamment le groupe de cliniques Genolier, a vu son bénéfice net reculer à 3 millions de francs au 1er semestre 2014, contre près de 5 millions l’an dernier à la même période. Les ventes progressent toutefois de 24% à 268,9 millions.
La baisse du résultat net s’explique par une augmentation des amortissements et des dépenses financières, dues aux investissements de la filiale Swiss Healthcare Properties et dans les cliniques Genolier, l’intégration des hôtels Victoria-Jungfrau Collection (VJC) et l’émission de titres de dettes, a indiqué mardi le groupe dans son rapport semestriel.
Le résultat brut d’exploitation (EBITDA) a par contre bondi de 47% à 36,3 millions. Le bénéfice d’exploitation (EBIT) a pris 48,8% à 14,7 millions.
Les ventes ont profité de l’intégration des hôtels de luxe Victoria-Jungfrau Collection (VJC). Ces derniers ont dégagé un chiffre d’affaires de 34,1 millions sur les six premiers mois de l’année, en hausse de 1,2%. Le nombre de nuitées a progressé de 1,8% à 70’985 unités. Malgré les conditions météorologiques qui ont affecté le tourisme en Suisse, VJC a été capable de résister à la tendance et a pu accroître ses activités, précise Aevis.
Cliniques à la hausse
La filiale Genolier Swiss Medical Network (GSMN) a vu son chiffre d’affaires augmenter de 14,4% à 237,1 millions, profitant notamment de l’intégration réussie de Schmerzklinik Basel en janvier. La croissance organique de la division a atteint 3,1%.
GSMN, deuxième groupe de cliniques privées en Suisse, regroupe pour l’heure 14 établissements, avec quelque 1250 médecins agréés et 2700 collaborateurs.
Swiss Healthcare Properties (SHP), spécialisée dans l’immobilier médical, a augmenté ses revenus locatifs de 29,3% à 15,9 millions. L’unité compte 27 entités situées sur 12 sites, représentant une valeur de marché 640,6 millions.
Pour l’ensemble de l’exercice, la direction s’attend à un chiffre d’affaires pro forma de 600 millions de francs, contre 454,7 millions en 2013. Par la suite, le groupe veut continuer d’investir dans des activités complémentaires, comme par exemple dans des résidences médicales ou dans les sciences de la vie.