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Suisses du monde, bonjour,

Après une longue expatriation, peut-on revenir sans encombre vivre dans le pays qui nous a vus naître? Le parcours de vie que je vous présente ici illustre la difficulté que cela peut représenter.

À lire aussi: de la concurrence pour l’application de discussion audio Clubhouse, l’avenir du tourisme mondial et quelques nouvelles sur le front du coronavirus en Suisse.

Bonne lecture!

Thomas Voute et sa femme
Thomas W. Voute lors de son 85ème anniversaire, en compagnie de son épouse Patricia. màd

Il était une fois un Suisse qui quitta son pays, puis revint, puis reparti. Cette histoire, c’est celle de Thomas Voute. C’est aussi celle de l’écart qui peut exister entre souvenirs et réalité.

Chaque année, plusieurs milliers de Suisses décident de partir vivre à l’étranger. Thomas Voute a fait ce choix au début des années 60, lorsque son employeur lui offre la possibilité de travailler aux États-Unis. S’ensuit un parcours de vie somme toute traditionnel: il rencontre sa femme, ils ont des enfants, il gravit les échelons professionnels.

Et puis, parce qu’il est polyglotte, sa carrière le ramène en Suisse, après 30 ans passés aux USA. Alors qu’il voyage la majeure partie du temps, sa famille peine à s’intégrer – la barrière de la langue étant le principal obstacle. Le coût de la vie est si élevé que Thomas Voute doit piocher dans ses économies. Il trouve aussi que la Suisse fait preuve de petitesse, que tout y est compliqué. Alors, comme sa fille aînée doit bientôt commencer l’université, la famille décide de repartir aux États-Unis.

Des années passées en Suisse, Thomas Voute ne garde que le positif. «Sans les quatre ans à Genève, mes enfants seraient devenus des Américains typiques qui n’ont aucune idée qu’en dehors des USA il existe autre chose», dit-il non sans critique envers son pays d’adoption.

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Discussion
Modéré par: Emilie Ridard

Vous vouliez revenir vous établir en Suisse après une première expatriation, mais vous n’avez pas réussi à vous réintégrer à la société. Pourquoi?

Ou bien avez-vous vécu plusieurs expatriations? Dans quelles circonstances? Racontez-nous votre expérience! De l’article «La Suisse n’était plus la meilleure option pour nous»

24 Commentaires
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Main tenant un smartphone
Les médias sociaux peuvent-ils reproduire l’humeur des gens qui se réunissent pour chatter? angle.audio

De la Rome antique à la nouvelle application qui concurrence Clubhouse il n’y a qu’un pas. Un trio de Suisses l’a franchi.

À première vue, le rapport entre la Rome antique et un réseau social n’est pas frappant. Pourtant, c’est de ce constat qu’est venue l’idée à Matthias Strodtkoetter de créer l’application Angle. «Dans la Rome antique, les gens se réunissaient souvent dans des jardins pour philosopher. C’est un besoin humain fondamental, mais l’humanité est en train de perdre ce type de contact profond.»

Lui-même chercheur en informatique quantique, le Suisse était frustré de ne pas pouvoir trouver un endroit où partager des idées avec un nombre limité de collègues. Il a donc décidé de s’associer à deux autres cofondateurs pour créer «une plateforme qui mettrait en relation des personnes ayant des intérêts communs et qui permettrait des conversations orales significatives». Celle-ci vient d’être lancée et fait fatalement penser à l’américain Clubhouse, qui est sur toutes les lèvres (ou faudrait-il dire dans toutes les oreilles) depuis plusieurs mois.

Il est encore trop tôt pour dire si Angle a de réelles chances de concurrencer Clubhouse, surtout que Twitter a également annoncé son intention de créer une offre similaire appelée Twitter Spaces. Mais elle arrive en tout cas au bon moment, selon Robert West, professeur associé au Laboratoire des sciences des données de l’EPFL, car avec la pandémie de coronavirus, les gens aspirent à des formes plus traditionnelles de contact social.

  • Une app suisse sur les traces de Clubhouse
  • Les réseaux sociaux sont-ils suffisamment réglementés?
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avions de Swiss
© Keystone/ Valentin Flauraud

Le Suisse David Ruetz dirige le Salon international du tourisme de Berlin (ITB), la plus grande foire mondiale de cette industrie. Selon lui, «le tourisme pourrait profiter de la crise».

Après des années de croissance, l’industrie du voyage a subi un coup d’arrêt brutal avec la pandémie de coronavirus. Directeur de l’ITB depuis 2003, David Ruetz concède que c’est la première fois que le tourisme subit une telle crise à l’échelle mondiale.

Si «l’imprévisibilité de la situation est un casse-tête pour de nombreux acteurs du marché», le Suisse prédit «un boom exceptionnel après la pandémie», car les consommateurs éprouveront le besoin de se rattraper. Il espère toutefois que deux aspects changeront sur le long terme: «la gratitude que nous aurons de pouvoir voyager à nouveau» et la «conscience de la durabilité».

En outre, il est convaincu que la Suisse restera une destination de choix pour les touristes asiatiques et ceux des pays arabes. Le pays incarne une valeur de confiance, très prisée depuis le début de la pandémie, de nature et d’air frais, dont les Chinois notamment sont épris en raison de l’urbanisation de leur pays.

auto-test covid
Keystone / Jean-christophe Bott

Sur le front du coronavirus, trois nouvelles ont particulièrement retenu l’attention entre samedi et aujourd’hui lundi.

La première est un rassemblement non autorisé, samedi à Altdorf (Uri), d’environ 500 personnes opposées aux mesures anti-Covid. Ces dernières s’étaient retrouvées peu avant midi près du monument de Guillaume Tell. Les forces de police les ont dispersées, mais elles sont revenues un peu plus tard, masquées et vêtues de noir. Elles brandissaient des panneaux «Nous pleurons la liberté» et un haut-parleur diffusait le Requiem de Mozart.

La seconde nouvelle concerne les quelque 740’000 tests PCR périmés dont la Confédération va devoir se débarrasser, selon la NZZ am Sonntag. En avril 2020, plus d’un million de doses ont été achetées, pour 16,7 millions de francs – une réserve restée en grande partie inutilisée. En raison de leurs composants biochimiques, la date de péremption de ces tests est désormais atteinte.

À propos de tests, l’entreprise pharmaceutique Roche est elle aussi pointée du doigt, car elle n’est plus en mesure de fournir d’auto-tests aux pharmacies depuis vendredi après-midi. Toute la population résidante de Suisse n’a donc pas pu se procurer les cinq tests promis.

La dernière nouvelle a pour personnage principal Valentin Vogt. Dans un reportage du téléjournal de la télévision alémanique SRF, le président de l’Union patronale suisse s’est attiré les foudres de tous bords en prétendant que la Suisse pourrait, lorsque les groupes à risque auront été vaccinés, supporter entre 20’000 et 30’000 nouveaux cas par jour sans que les hôpitaux soient surchargés. Il a écopé du hashtag #VogtMussWeg (Vogt doit partir).

satellite
Keystone / Atg Medialab/european Space Agen

Il y a 60 ans jour pour jour avait lieu le premier vol spatial habité. L’occasion de se rappeler que, dans la conquête de l’espace, la Suisse joue un rôle important.

Un double Prix Nobel et des instruments embarqués sur 50 missions européennes, américaines, russes ou chinoises. Dans l’espace, la Suisse est partout, et c’est encore elle qui va affréter le premier «camion-poubelle» en orbite terrestre.

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