Drame familial près de Genève: le père, chauffeur des TPG, écroué
(Keystone-ATS) Un Français de 60 ans, chauffeur de bus des TPG à Genève, soupçonné d’avoir tué son épouse de 42 ans lors d’une violente dispute avant de mettre le feu au pavillon familial, jeudi dernier, près d’Annemasse en France voisine, a été mis en examen et écroué ce week-end en Haute-Savoie. Il risque la prison à perpétuité.
«L’homme a été mis en examen pour ‘homicide volontaire aggravé’ et il est en détention provisoire depuis samedi», a indiqué lundi à l’ATS le vice-procureur d’Annecy (F), Marco Scuccimarra, confirmant plusieurs informations de médias français. Mais un procès ne devrait pas se tenir avant 12 à 18 mois, selon lui. L’enquête, au plan technique et dans l’entourage, se poursuit.
Ce fait divers s’est déroulé à une quinzaine de kilomètres de Genève dans la commune française de Monnetier-Mornex. L’homme, un ancien conseiller municipal de cette commune, est passé aux aveux dans la nuit même.
Strangulation
Selon ses déclarations aux gendarmes, ce chauffeur d’autobus aux Transports publics genevois (TPG), sans histoire, a d’abord eu jeudi en début de soirée une dispute avec son fils, âgé de 14 ans, qui est allé se réfugier chez une voisine. Puis l’homme a été, d’après ses dires, pris à parti par son épouse qui lui reprochait son attitude à l’égard de l’enfant.
Il lui a alors serré le cou et elle s’est retrouvée inanimée. Il déclare avoir voulu mourir à son tour en mettant le feu à la maison, mais il a fui devant les flammes. A 03h30 du matin vendredi, il s’est présenté aux gendarmes en avouant qu’il avait tué sa femme.
Le corps de celle-ci, allongée sur le lit conjugal, a été retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi dans les décombres de la maison. Le fils de 14 ans, en état de choc, a été confié à des proches et fera l’objet d’un suivi.
