La Finma balaie les critiques
Attaquée de toutes parts, la nouvelle autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) estime avoir bien rempli sa mission. A ceci près qu'elle reconnaît n'avoir pas pris conscience à temps de la crise.
«On a fait un bon travail et on prendrait aujourd’hui les mêmes décisions qu’hier», a affirmé mardi à Berne le président de la Finma, Eugen Haltiner, en tirant le bilan de ses cent premiers jours.
Particulièrement controversé, cet ancien cadre d’UBS, auquel les critiques ont reproché son manque de distance avec son ex-employeur, a à nouveau justifié la livraison de quelque 300 noms de clients aux autorités américaines le 18 février dernier.
«L’objectif principal était de gagner du temps» en obtenant un sursis de 18 mois, selon M Haltiner.
Des réglages dans le fonctionnement de la Finma sont néanmoins à faire, concèdent ses responsables. L’autorité de surveillance présentera cet automne au Conseil fédéral ses propositions sur plusieurs points.
Un plafond des rémunérations n’est toutefois pas prévu car cela représenterait une ingérence dans les affaires des établissements concernés, à qui il incombe de prendre leurs responsabilités, estime-t-il.
swissinfo et les agences

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