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Libération de 44 prisonniers politiques en Birmanie

(Keystone-ATS) La Birmanie a libéré 44 prisonniers politiques, a annoncé un conseiller à la présidence, alors que se déroulent dans la capitale Naypyidaw les jeux du sud-est asiatique, sorte de jeux Olympiques régionaux. Il s’agit de la dernière amnistie en date pour les détenus de conscience décidée par le régime réformiste depuis la dissolution de la junte en 2011.

Le dernier élargissement massif de prisonniers politiques birmans remonte à la mi-novembre, en pleine visite d’une délégation européenne menée par la cheffe de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton. Le pouvoir avait alors annoncé la libération de 69 personnes, sans publier de liste.

Depuis la dissolution de la junte en mars 2011, le régime a libéré en plusieurs vagues des centaines d’opposants, moines, journalistes et avocats. Mais il a également été accusé par les défenseurs des droits de l’Homme d’utiliser ces amnisties au compte-gouttes pour gagner les faveurs des capitales étrangères au moment d’échéances diplomatiques importantes.

C’est à l’occasion de sa première visite à Londres en juillet que le président avait promis la libération de tous les prisonniers de conscience d’ici à la fin de l’année.

Levée des sanctions

La junte au pouvoir pendant près d’un demi-siècle avait toujours nié l’existence des prisonniers politiques. Mais fin 2012, Thein Sein avait annoncé la création d’un comité pour les « définir » au sein de la population carcérale.

L’ancien général est crédité de réformes spectaculaires depuis deux ans, notamment le retour au coeur du jeu politique légal de l’opposante Aung San Suu Kyi, aujourd’hui députée. Ces changements ont permis la levée de presque toutes les sanctions occidentales.

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