
Une journée pour découvrir des métiers considérés du genre opposé

La journée "Futur en tous genres" aura lieu le 13 novembre. Celle-ci vise à permettre aux 3648 élèves de 8H de tout le canton de découvrir des métiers considérés plutôt comme féminins pour les garçons et vice-versa pour les filles. La démarche veut lutter contre les stéréotypes de genre et donner une possibilité supplémentaire à ces jeunes de trouver leur future voie professionnelle.
(Keystone-ATS) La journée «Futur en tous genres» est un projet intercantonal qui permet aux élèves de 8H, chaque deuxième jeudi de novembre, de partir à la découverte de métiers inhabituels pour leur genre. En Valais, le projet est porté par l’Office cantonal de l’égalité et de la famille (OCEF).
«Le principe est celui de la participation croisée: les filles découvrent des métiers plutôt techniques, scientifiques ou manuels, dans lesquels les femmes sont peu présentes. A l’inverse, les garçons s’essaient aux domaines qui comptent peu d’hommes, le social et les soins, en priorité», résume l’OCEF dans un communiqué diffusé mardi. Au niveau du cycle d’orientation, les élèves pourront également effectuer des stages d’observation ou de découverte de métiers qui les attirent.
Une riche palette de propositions
Pour cette journée du 13 novembre, diverses entreprises et institutions ouvriront leurs portes à ces jeunes. Les filles pourront ainsi se familiariser avec des domaines comme l’électricité, la construction, la boucherie ou l’agriculture. Pour les garçons, l’enseignement primaire, la couture, les soins ou la pharmacie figurent sur la liste des métiers à expérimenter.
Dans la version individuelle, les élèves accompagnent sur son lieu de travail une personne de leur entourage qui exerce dans un domaine inhabituel.
Une notion d’égalité
«Futur en tous genres» vise «à promouvoir l’égalité et davantage de mixité de genre dans la formation, gage d’une meilleure égalité entre femmes et hommes au niveau des salaires, du travail à temps partiel, du sous-emploi et de la répartition des tâches domestiques», conclut l’OCEF.