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Conseil d’Etat: 21 candidats, dont neuf femmes, se présentent

Sur les cinq conseillers d'Etat actuels, la socialiste Monika Maire-Hefti (tout à gauche) et le socialiste Jean-Nat Karakash (tout à droite) ne se représentent pas (archives). KEYSTONE/CYRIL ZINGARO sda-ats

(Keystone-ATS) Vingt et une personnes, dont neuf femmes, sont en lice sur dix listes pour obtenir un des cinq sièges lors de l’élection au Conseil d’Etat neuchâtelois le 18 avril. Pour le Grand Conseil, 526 candidats briguent un des 100 fauteuils à repourvoir.

Les candidats au Grand Conseil sont aussi répartis sur dix listes, a indiqué lundi la Chancellerie d’Etat. Pour l’exécutif, l’élection se déroule à la majoritaire à deux tours et pour le législatif à la proportionnelle. En 2017, lors des précédentes élections cantonales, il y avait 497 candidats pour le Grand Conseil et 16 pour le gouvernement.

Au Conseil d’Etat, le PLR présente une liste de quatre candidats: les deux sortants Alain Ribaux et Laurent Favre seront accompagnés de la juriste chaux-de-fonnière et vice-présidente du parti Chrystel Graf et du député et entrepreneur Lionel Rieder.

Le PS lance trois candidats dans la course, dont le sortant Laurent Kurth, l’ex-présidente du parti et députée Florence Nater et le conseiller communal de Val-de-Travers Frédéric Mairy. Deux membres socialistes du gouvernement Monika Maire-Hefti et Jean-Nat Karakash ne se représentent pas pour un nouveau mandat.

Trois partis se lancent dans la course avec un seul candidat. Les Verts ont choisi le conseiller communal de Val-de-Ruz Roby Tschopp, l’UDC le député et entrepreneur Grégoire Cario et le Centre (ex-PDC) la députée suppléante et avocate Nathalie Schallenberger.

Les Vert’libéraux ont mis en lice deux femmes: la co-présidente du parti cantonal, députée et conseillère générale de Neuchâtel Mireille Tissot-Daguette et l’entrepreneuse et conseillère générale de La Chaux-de-Fonds Brigitte Leitenberg.

Une liste étonnante

Le POP met quatre personnes en lice: la députée chaux-de-fonnière Sarah Blum, le conseiller général de la Métropole horlogère Julien Gressot, le conseiller communal loclois Cédric Dupraz, qui doit quitter sa fonction de député en raison de l’interdiction des cumuls de mandats, et la Locloise Léa Eichenberger, députée suppléante.

SolidaritéS a une liste de trois noms, dont deux femmes. La députée Zoé Bachmann, Solenn Ochsner, du collectif de la grève des femmes, et le conseiller général de Neuchâtel Dimitri Paratte sont en lice.

Le Neuchâtelois Thomas Wroblevski, qui milite pour le vote blanc, est aussi candidat. Vincent Rollier, de Cressier, est en lice avec une liste étonnante nommée “Apéro pour tout le monde”.

Plus que 100 députés

Au Grand Conseil, les grands partis du canton (PLR, PS et Verts) présentent une liste de 100 candidats. Le PLR détient actuellement 43 sièges, le PS 32 et les Verts 17. Au sein des deux formations de gauche, la liste de candidats comporte 50 hommes et 50 femmes.

Les Vert’libéraux partent avec une liste de 76 candidats, alors qu’il détient quatre sièges actuellement. Le POP, qui compte actuellement six députés en provenance des Montagnes neuchâteloises, présente une liste de 52 personnes. Le Centre, qui a 2 députés, une liste de 51 candidats.

L’UDC présente une liste de 22 noms, alors qu’il compte neuf députés. SolidaritéS, qui a deux députés, a une liste de 18 candidats, dont onze femmes. Le parti évangélique 6 candidats et la liste “Apéro pour tout le monde” un candidat.

Les élections du 18 avril auront lieu selon une nouvelle formule. Les candidats au Grand Conseil seront élus par l’ensemble de la population neuchâteloise, et plus seulement par celle de leur district. Les régions ont des sièges garantis pour qu’elles soient toutes représentées au parlement. Le littoral a 27 sièges garantis, les Montagnes 15, le Val-de-Ruz 5 et le Val-de-Travers 4.

Outre la circonscription unique, la réforme prévoit une réduction du nombre de députés de 115 à 100, la fin des apparentements et la baisse du quorum de 10 à 3%. SolidaritéS, qui n’est présent que sur le littoral, risque de souffrir de cette réforme et de ne pas atteindre le quorum.

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