Dénoncer la libre circulation est une erreur dit le Conseil fédéral
(Keystone-ATS) L’accord sur la libre circulation des personnes avec l’UE a été dans l’ensemble une bonne affaire pour la Suisse, selon le Conseil fédéral. Ce serait une erreur de vouloir le dénoncer, ont expliqué vendredi ses représentants aux partis gouvernementaux.
Les entretiens de Watteville ont donné l’occasion aux participants de discuter des conséquences positives et négatives de la libre circulation, a expliqué la vice-présidente du Conseil fédéral Eveline Widmer-Schlumpf.
Côté positif, le gouvernement veut retenir le soutien à la croissance de l’économie suisse qui a permis d’atténuer les conséquences de la crise financière. Mais de l’autre côté, il y a aussi les effets sur le marché du logement et les infrastructures.
Le Conseil fédéral prendra ses responsabilités
Ces phénomènes sont dus d’abord au besoin généralisé de disposer d’un logement plus grand, à des occasions perdues en matière d’aménagement du territoire, et à une mobilité devenue quasi illimitée. Le Conseil fédéral est conscient de ces difficultés et prendra ses responsabilités, assure-t-il.
Le gouvernement promet aussi de suivre « avec une attention particulière » la problématique du respect des conditions de salaire et de travail. Les mesures d’accompagnement prévues doivent être mises en oeuvre de manière rigoureuse.