Zurich, un exemple pour Genève?

Comme Zurich, la Ville de Bâle a soumis l'acquisition de ses cercueils à un appel d'offres international. Elle doit renouveler le contrat prochainement.

Genève fera sa première expérience en la matière en 2004.

«Bâle va publier un nouvel appel d’offres au mois de janvier encore», indique Rita Wirz, cheffe du service municipal des pompes funèbres. Une plainte en justice avait obligé la ville à remettre le contrat au concours, et non pas à simplement le renouveler.

Spécificité bâloise: la ville a partagé le service en deux prestations, la livraison de cercueils d’une part, le service de pompes funèbres d’autre part.

Il y a trois ans, aucun candidat étranger ne s’était présenté et c’est Rudolf Egli de Beromünster (LU) qui avait obtenu le contrat portant sur la livraison de cercueils.

Les exemples zurichois et bâlois devraient intéresser les Genevois. La ville dispose en effet également d’un service municipal de pompes funèbres et offre la gratuité du service funéraire. Elle prend en charge environ 70% des 3200 enterrements annuels.

Economies en vue

L’an prochain, pour la première fois, l’achat des cercueils municipaux fera donc aussi l’objet d’un appel d’offres. «Le contrat actuel, conclu avec une entreprise de la place, arrivera alors à échéance», indique Jean-Claude Schaulin, chef du service des pompes funèbres.

Le prix de base actuel pour un cercueil est d’environ 500 francs. «Mais le contrat impose à l’entreprise d’utiliser des bois locaux, entre autres contraintes.»

«Nous allons bien sûr utiliser la concurrence pour faire baisser les prix, mais ça me gênerait quand même d’acheter des cercueils en Malaisie, indique Jean-Claude Schaulin. En dernier ressort, ce sera aussi une décision politique du Conseil administratif.»

swissinfo, Ariane Gigon Bormann à Zurich