Marcus Risi scanne un casque traditionnel du 16ème siècle.
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Les données sont traitées sur l'ordinateur.
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De minces fils en matière synthétique donnent forme à l'objet dans l'imprimante 3D.
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Un employé de 3D-Prototyp nettoie la forme moulée avec un tube aspirateur.
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La forme imprimée est ensuite nettoyée jusqu'à ce que les moindres détails soient visibles.
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Un employé contrôle la précision des formes avec une coque négative réalisée plus tôt.
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Marcus Risi mesure l'ouverture dans laquelle la plume décorative sera insérée.
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Le vernissage des casques.
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Un sellier fabrique la doublure intérieure des casques en cuir souple, qui rend les couvre-chefs confortables à porter.
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Dans l'atelier du sellier, on travaille de manière traditionnelle.
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L'intérieur du casque avec la signature de l'imprimerie 3D de Marcus Risi.
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Le garde suisse Marco Tavares Marques présente son nouveau casque avec la plume rouge.
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La Garde suisse pontificale est l'une des unités militaires les plus connues au monde et existe depuis plus de 500 ans. L'uniforme des gardes est tout sauf moderne, mais même Rome est en phase avec son époque, du moins techniquement: le nouveau casque des gardes est fabriqué avec une imprimante 3D...
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En tant que rédactrice photo, je suis responsable de l'utilisation éditoriale de la photographie chez SWI swissinfo.ch et de nos collaborations avec les photographes. Lorsque l'occasion se présente, je prends un appareil photo et accompagne l'un de nos journalistes.
J'ai suivi une formation de photographe à Zurich et j'ai commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. J'ai été l'un des fondateurs de l'agence photographique suisse Lookat Photos en 1990. Deux fois lauréat du World Press Award, j'ai également reçu plusieurs bourses nationales suisses. Mon travail a fait l'objet de nombreuses expositions et est représenté dans plusieurs collections.
L’armure médiévale des gardes est forgée à la main en Autriche. Jusqu’à présent, c’était aussi le cas de leurs casques. Les couvre-chefs métalliques fabriqués de manière traditionnelle pèsent près de deux kilos. Les choses sont toutefois en train de changer.
Les casques noirs portés par les gardes lors des messes ou des réceptions vont être remplacés. Les nouveaux modèles sont fabriqués grâce à une imprimante 3D. Ils sont produits en Suisse, près de Stans. Marcus Risi, propriétaire de la société 3D-prototyp, a joué un rôle de premier plan dans le développement du projet.
Un casque original du 16ème siècle a été scanné, les données ont été traitées sur l’ordinateur et finalement imprimées. Si l’on inclut les finissions après impression, le temps de production d’un casque est d’environ un jour.
Plus facile à transporter et beaucoup plus économique
Le résultat est un casque de 570 grammes en plastique, résistant aux UV et ventilé. Mais ce n’est pas un jouet, ces casques high-tech sont très chers. Un casque coûte entre 900 et 1000 francs. Beaucoup moins, cependant, que les casques forgés à la main, qui ont exigé jusqu’à 130 heures de travail. L’imprimante 3D crée la forme en un sixième du temps. Pour 2019, plus de 120 casques ont été commandés. Ils sont financés par des dons, principalement de sponsors privés.
Le 22 janvier 2019, 98 casques seront remis à la Garde suisse lors d’une conférence de presse à Rome.
La Garde suisse est l’armée du Vatican et existe depuis 1506. Il s’agit d’un corps de gardes composé de soldats suisses chargés de la protection du pape et de ses résidences, tant à Rome que lors de ses voyages. Aujourd’hui, la troupe compte 110 hommes. Les gardiens doivent être âgés de moins de 30 ans et être citoyens suisses de confession catholique. Ils ne doivent pas avoir de casier judiciaire et avoir servi dans l’armée suisse. Leur hallebarde et leur épée sont des armes factices. En cas d’urgence, ils ont aussi des armes modernes. La conception de l’uniforme actuel remonte à 1914.
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