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Le démantèlement de la jungle de Calais se poursuit

(Keystone-ATS) La préfecture du Pas-de-Calais veut que les migrants quittent la zone sud du bidonville situé à la sortie de la cité française. Elle a adopté vendredi un arrêté allant dans ce sens, en dépit de la protestation de huit associations.

Cet arrêté laisse aux réfugiés jusqu’à mardi prochain pour quitter les lieux. Il précise que les forces de l’ordre procéderont à partir de mercredi prochain « à une évacuation progressive ».

Camps de fortune

Pour les organisations associatives, le démantèlement de la moitié de la « jungle » de Calais ne ferait « qu’ajouter des tensions aux tensions et fragiliserait encore un peu plus » les migrants. Les réfugiés vivent déjà dans des camps de fortune.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, leur a répondu par courrier que cette évacuation devait « être menée à bien », mais « de façon progressive et dans le respect de l’être humain ».

Interrogé à ce sujet sur la radio France Inter, le président François Hollande a souligné que l’objectif des pouvoirs publics était de « faire en sorte qu’il y ait le moins de personnes possibles ». « Nous allons continuer à faire des travaux pour que les personnes puissent être accueillies dignement », a-t-il poursuivi.

Certains migrants ont accepté de rejoindre le camp mis à leur disposition par la France mais d’autres sont restés sur place. Pour la préfecture, un nombre insuffisant de réfugiés a quitté la partie sud destinée à être rasée.

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