Le mandat de la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Russie prorogé
(Keystone-ATS) Moscou a subi un second affront en quelques jours à l’ONU. Après avoir échoué à récupérer un siège au Conseil des droits de l’homme lors d’une élection mardi à New York, elle a vu jeudi à Genève le mandat de la rapporteuse spéciale sur la Russie prolongé d’un an.
Dans une résolution approuvée par 18 pays, contre 7 oppositions et 22 abstentions, le Conseil des droits de l’homme demande aux autorités russes d’honorer les libertés fondamentales de leurs citoyens. Il les enjoint aussi de se conformer à leurs obligations internationales.
Dans son premier rapport récemment, la Bulgare Mariana Katzarova estimait que la situation des droits humains en Russie s’était « significativement détériorée » depuis le début de la guerre en Ukraine. Devant le Conseil, elle avait ensuite dénoncé « l’obstructionnisme » de Moscou. Et elle a dit à la presse que, dans l’histoire récente russe, notamment depuis la période stalinienne, la répression depuis deux ans est inédite dans ce pays.