Le patron de Swiss Re, Michel Liès, a gagné 7 millions de francs

(Keystone-ATS) Michel Liès, directeur général du réassureur zurichois Swiss Re, a perçu l’an passé une rémunération de 7 millions de francs, contre 6,34 millions en 2014. L’ancien président de la BNS, Jean-Pierre Roth, renonce à solliciter un nouveau mandat d’administrateur.

Le salaire fixe de base de Michel Liès a atteint 1,64 million de francs, en baisse au regard du montant de 1,65 million octroyé en 2014, ressort-il du rapport annuel du réassureur établi à Zurich, publié mercredi. Les cotisations de prévoyance se sont elles montées à 178’000 francs.

Quant à la rémunération variable du Luxembourgeois, qui quittera le groupe à l’issue du premier semestre 2016, elle a grimpé en l’espace d’un an de 4,5 à 5,2 millions de francs. Pour mémoire, Swiss Re a vu son bénéfice net s’envoler de pas loin d’un tiers l’an passé au regard de 2014 à 4,6 milliards de francs.

Au total, les membres de la direction générale du réassureur ont gagné l’année dernière 47,36 millions de francs, contre 42,61 millions un an auparavant. Les administrateurs de la compagnie ont quant à eux touché une enveloppe globale de 10,59 millions de francs, contre 11,71 millions en 2014.

Départ de trois administrateurs

Walter Kielholz, président du conseil d’administration, a pour sa part perçu un salaire total de 4,77 millions de francs, en baisse par rapport aux 4,89 millions octroyés un an auparavant. Comme l’an passé et conformément à l’ordonnance sur les rémunérations abusives (oRAB), les actionnaires voteront le 22 avril de manière contraignante sur la rémunération des dirigeants du groupe.

Lors de cette assemblée générale, outre l’ancien président de la Banque nationale suisse (BNS), Jean-Pierre Roth, Mathis Cabiallavetta, ancien patron et président du conseil d’administration d’UBS, notamment, ainsi que Hans Ulrich Märki, ancien président d’IBM Europe, ne solliciteront pas de nouveau mandat.

Il sera proposé aux actionnaires d’élire au sein de l’organe de surveillance Paul Tucker, ex-numéro deux de la Banque d’Angleterre.

Au titre de l’exercice 2015, le conseil d’administration proposera aux actionnaires le versement d’un dividende ordinaire de 4,60 francs, contre 4,25 francs une année auparavant, rappelle Swiss Re.

Les propriétaires du réassureur devront également donner leur aval à un programme de rachat d’actions d’un montant maximal de 1 milliard de francs, à exercer avant l’assemblée générale de 2017.