Philippe Senderos: « Tout demeure ouvert »
(Keystone-ATS) Genève – Un entraînement seulement ouvert un quart d’heure à la presse: Ottmar Hitzfeld a entretenu une part de mystère à six jours du match contre l’Equateur à Brasilia dont l’enjeu sera crucial.
A Porto Seguro depuis samedi midi, les Suisses trouvent un cadre idéal pour la touche finale de leur préparation. « L’hôtel nous offre le calme nécessaire comme en Allemagne et en Afrique du Sud, souligne Philippe Senderos. C’est le voeu de la FIFA de loger les équipes loin des grandes villes afin d’assurer une sécurité optimale. Ce choix nous va bien. Nous avons trouvé un excellent terrain d’entraînement. Maintenant, nous avons une semaine pour nous habituer à la chaleur et à l’humidité. »
Titulaire en 2006 et en 2010, le Genevois devrait débuter sa troisième Coupe du monde sur le banc. « Les joueurs qui joueront dimanche sont ceux qui auront laissé la meilleure impression à l’entraîneur. Pour moi, la concurrence est réelle en défense centrale. Oui, elle existe. Nous sommes quatre pour deux places. L’entraîneur n’a pas encore vraiment travaillé avec son équipe-type. Il a peut-être son onze de départ dans la tête. Mais pour nous joueurs, tout demeure ouvert. »
Pour Philippe Senderos, cette équipe de 2014 possède quelque chose de plus que ses devancières. « Nous avons progressé sur le plan de la jouerie, lance-t-il. Nous faisant davantage de choses avec le ballon. Cette équipe est, aussi, en train de gagner en maturité ». Les deux matches amicaux contre la Jamaïque et le Pérou n’altèrent pas sa conviction. « Nous les avons gagnés. Sans prendre aucun but, lâche-t-il. Ces deux rencontres nous offrent une bonne base pour finaliser notre préparation ». Même le jeu des comparaisons entre la France et la Suisse au travers des résultats contre la Jamaïque ne le fait pas sortir de sa ligne. « Un 8-0 sonne sans doute mieux qu’un 1-0… Mais nous avons affronté la Jamaïque après une semaine importante sur le plan de l’entraînement, dit-il. Et ce match, je n’ai jamais eu peur de ne pas le gagner. »