Tourisme: la Suisse au 6e rang mondial, selon un rapport du WEF

(Keystone-ATS) La Suisse est au 6e rang mondial pour la compétitivité de son secteur touristique, selon un rapport du WEF publié mercredi à Genève. Elle offre des infrastructures de premier ordre, mais elle recule dans le classement en raison de prix très élevés.

Pour la première fois, l’Espagne occupe le premier rang mondial sur 141 pays classés tous les deux ans par le Forum économique mondial (WEF). Les auteurs du rapport notent que c’est un signe positif pour le redressement économique du pays, bien placé en raison de ses ressources culturelles, de ses infrastructures et de l’utilisation des nouvelles technologies.

La France occupe le second rang, devant l’Allemagne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. La Suisse est au 6e rang, avec un gros point noir.

Dans les sous-indicateurs, la Suisse est classée au premier rang mondial pour ses infrastructures touristiques. Elle est au 11e rang pour la sécurité et les conditions d’hygiène, 1ère pour les ressources humaines, 5e pour le climat des affaires, 8e pour l’adoption des nouvelles technologies, 1ère pour la durabilité.

Première il y a deux ans

Ses ressources naturelles la placent dans ce domaine au 21e rang et ses ressources culturelles au 28e rang. Mais elle est classée 141e sur 141 pays étudiés par le WEF pour la compétitivité de ses prix. Raison pour laquelle elle a perdu la première place qu’elle occupait dans le rapport précédent du WEF publié il y a deux ans.

Après la Suisse, les pays les plus compétitifs sont l’Australie, l’Italie, le Japon, le Canada. Singapour est 11e, la Chine pointe au 17e rang, le Brésil est 28e, la Russie 45e, l’Afrique du Sud 50e et l’Inde 52e.

Le WEF souligne que la branche du tourisme et des voyages représente près du dixième du Produit national brut (PNB) mondial. Elle a connu ces quatre dernières années une croissance de 3,4%.

Cette performance est supérieure à la croissance économique mondiale de 2,3% en moyenne par année. La croissance de ce secteur devrait encore accélérer pour atteindre 5,2% ces cinq prochaines années.