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Volonté d’inscrire l’obésité comme une « maladie à part entière »

Un centre de consultation de prévention et traitement de l'obésité a été inauguré fin février au CHUV à Lausanne. KEYSTONE/LAURENT GILLIERON sda-ats

(Keystone-ATS) L’Alliance obésité suisse veut intégrer l’obésité comme maladie à part entière dans la révision de la stratégie « maladies non transmissibles ». Ce souhait fait partie d’une série de recommandations publiées à l’occasion de la Journée mondiale de l’obésité ce samedi.

En Suisse, 12% des hommes et 10% des femmes sont concernées par l’obésité. Ces proportions ont doublé entre 1992 et 2017 et atteindront, selon les prévisions de l’OMS, 16% d’ici 2030, rapporte samedi l’Alliance Obésité Suisse.

Pour Doris Fischer-Taeschler, présidente de l’Alliance obésité suisse, « une action politique est indispensable ». Et cela commence par considérer l’obésité comme « une maladie à part entière ». Pour l’Alliance, ce changement de paradigme permettra de mettre en place des mesures ciblées pour prévenir et réduire le surpoids.

Aussi, l’organisation profite de cette journée pour attirer l’attention sur la stigmatisation des personnes souffrant d’obésité. La non-compréhension de la maladie et la stigmatisation qui en découlent sont sources de souffrances supplémentaires pour les personnes concernées, écrit l’alliance.

Selon Doris Fischer-Taeschler, l’action politique et la sensibilisation sont importantes pour « améliorer la situation des personnes concernées et soulager le système de santé à long terme ».

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