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A la COP30, le gouverneur de Californie s’en prend à Donald Trump

Keystone-SDA

En l'absence du président américain Donald Trump à la COP30 au Brésil, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom en a profité mardi à Belém pour décocher des flèches contre le républicain climatosceptique. "Donald Trump redouble d'imbécillité", a-t-il lancé.

(Keystone-ATS) Gavin Newsom faisait allusion à la décision du président américain de quitter l’accord de Paris sur le climat lors de son retour à la Maison-Blanche en janvier.

«Trump est temporaire», a ajouté le gouverneur de Californie dans la ville d’Amazonie brésilienne qui accueille la conférence de l’ONU sur le climat, sans aucune délégation fédérale américaine pour la première fois de l’histoire des COP.

Toute la journée, le virulent opposant à Donald Trump, considéré comme l’un des candidats les plus sérieux à la présidentielle de 2028, a répété que ses reculs étaient une «abomination».

Il a multiplié les réunions et les événements de haut niveau, avec le gouverneur de l’Etat brésilien du Para, avec un ministre allemand, avec le président brésilien de la COP30…

Interrogé par l’AFP lors d’une visite dans la ville, il a affirmé qu’un président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l’accord de Paris «sans hésitation». «C’est un engagement moral, c’est un impératif économique», a-t-il poursuivi.

Villes et régions présentes

A chaque étape, Gavin Newsom a vanté comme un modèle sa Californie, qui indépendante serait la 4e économie mondiale et dont l’électricité a été «100% propre» (sans fossiles) neuf jours sur dix cette année.

Les villes, les provinces, les régions de nombreux pays sont très présentes à cette COP pour démontrer que l’action climatique au niveau régional ou local complétait celle des Etats.

Egalement présente, la gouverneure démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham, a affirmé que «lorsque le gouvernement fédéral s’engage, nous en faisons plus, et quand il se désengage, nous en faisons plus».

L’absence de représentant du gouvernement américain est en tout cas un soulagement pour ceux qui craignaient que les Etats-Unis ne viennent torpiller les négociations, comme en octobre à l’Organisation maritime internationale (OMI), où un accord sur une taxe carbone a été coulé après des menaces américaines sur certains pays.

«C’est une bonne chose», a dit Christiana Figueres, ancienne cheffe de l’ONU Climat au moment de l’accord de Paris, mardi à Belém. «Ils ne peuvent pas prendre la parole».

Le retrait de l’accord de Paris décidé par le président américain sera effectif en janvier 2026, mais les Etats-Unis restent membres de la CNUCC et garderont leurs sièges aux COP.

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