C’est à l’invitation du FIFDH que Rithy Panh s’est installé en janvier dernier à Meyrin pour réaliser une installation en écho à son dernier film, Exil, présenté en compétition officielle au Festival.
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Passionné par les sociétés humaines et l'art d'en rendre compte - une curiosité nourrie de voyages, de rencontre et de lectures - je couvre principalement les grands thèmes abordés par les organisations internationales basées à Genève. Initiales fb
Sur quatre panneaux, Rithy Panh présente des photos de reporters sur les routes de l’exil, des images envoyées par des habitants de Genève qui témoignent de leur propre exil, des habits comme ceux que l’on porte en fuyant la guerre, un radeau à peine moins résistant que les barques bondées de migrants qui traversent continuellement la Méditerranée.
Après Genève, le FIFDH fera voyager l’installation dans le monde entier.
(Texte et photos: Frédéric Burnand)
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L’élégie de Rithy Panh dans un monde régressif
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«La pureté ou la mort. Mais la pureté, c’est la mort». Ce commentaire du narrateur d’Exil – les mots de Rithy Panh mixés par son complice, l’écrivain Christophe Bataille – pointe le non choix présenté aux Cambodgiens par le régime maoïste de Pol Pot dès sa prise du pouvoir le 17 avril 1975. «Nous –…
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