C’est une année faste pour l’œuvre du peintre suisse Félix Vallotton (1865-1925). Actuellement exposées à la Royal Academy of Arts de Londres, ses peintures et gravures le seront ensuite au non moins prestigieux Metropolitan Museum of Art de New York.
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Après des études en histoire et en sciences des religions, j’ai entamé ma carrière journalistique à Radio Fribourg. Après un passage à la rédaction suisse de l’Agence télégraphique suisse, j’ai rejoint SWI swissinfo.ch en 2000. J’y ai longtemps œuvré comme spécialiste de la politique fédérale, puis des thèmes historiques. Plus récemment, je me consacre à la traduction, la relecture et mise en ligne d’articles.
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J'ai suivi une formation de photographe à Zurich et j'ai commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. J'ai été l'un des fondateurs de l'agence photographique suisse Lookat Photos en 1990. Deux fois lauréat du World Press Award, j'ai également reçu plusieurs bourses nationales suisses. Mon travail a fait l'objet de nombreuses expositions et est représenté dans plusieurs collections.
Londres est une ville que Félix Vallotton avait très souvent visitée, mais où il n’avait plus été exposé depuis 1976. La chose a désormais été corrigée. La Royal Academy of Arts de Londres retrace actuellement son œuvre avec 53 toiles et 45 gravures qui sont présentées par le biais d’un parcours chronologique sous le nom de «Félix Vallotton – Peintre de l’inquiétudeLien externe».
«Je pense que la peinture de Vallotton n’est pas faite pour séduire; elle n’est pas décorative; elle demande un peu d’effort. On doit s’arrêter devant un tableau, l’observer un moment pour comprendre ce qu’il se passe. C’est une œuvre où il y a souvent beaucoup de tension, une tension qui peut être dérangeante et peut-être heurter un certain public», a commenté Katia Poletti, commissaire et conservatrice de la Fondation Félix Valloton sur les ondes de la télévision publique suisseLien externe (RTS).
Né à Lausanne en 1865, Félix Vallotton se fait d’abord remarquer comme portraitiste. Mais c’est surtout dans le domaine de la gravure sur bois qu’il obtient une reconnaissance internationale dès 1890. Au tournant du siècle, après son mariage avec la fille d’un grand marchand de tableaux, il se consacre essentiellement à la peinture. «Il a appartenu aux sociétés d’artistes les plus prestigieuses, il a participé à toutes les grandes expositions internationales, il a gagné la plus haute estime de ses élèves, avant de devenir une référence pour toute une nouvelle génération de peintres», lit-on sur le site de la fondationLien externe.
L’exposition de la Royal Academy of Arts est visible jusqu’au 29 septembre. Elle sera ensuite présentée au prestigieux Metropolitan Museum of ArtLien externe de New York, du 29 octobre au 26 janvier.
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