La Suisse aura un rôle important dans la réhabilitation d’ONUSIDA
(Keystone-ATS) La Suisse aura un rôle important en 2020 dans la réhabilitation d’ONUSIDA, mise à mal par la gestion interne d’une affaire de harcèlement sexuel. Elle a été élue au conseil de coordination du programme (PCB), l’organe exécutif du dispositif onusien établi à Genève.
Ce cénacle est constitué des Etats membres des organisations qui soutiennent ONUSIDA, de celles-ci et de représentants d’ONG de personnes infectées par le VIH. Le programme onusien avait lui été confronté l’année dernière à une crise importante en raison de la gestion par le directeur exécutif Michel Sidibé d’une plainte interne pour harcèlement sexuel contre son ancien numéro deux Luiz Loures.
Le Malien va devenir ministre de la Santé dans son pays. Après avoir été largement critiqué dans le rapport d’un groupe d’experts indépendants, qui avait dénoncé notamment « une culture de l’impunité », il avait annoncé qu’il quitterait son poste en juin, six mois avant la fin de son mandat.
ONUSIDA a toutefois annoncé mercredi que le directeur exécutif part « avec effet immédiat ». Celui-ci sera remplacé de manière intérimaire par la numéro deux de ce programme onusien Gunilla Carlsson.
Outre son élection au PCB pour un an, la Suisse a été également été désignée mardi à New York pour rejoindre la Commission de la condition de la femme et les conseils exécutifs de cinq entités onusiennes dont le Programme des Nations pour le développement (PNUD) et le Fonds des Nations pour l’enfance (UNICEF). « Nous restons engagés », s’est-elle félicitée.