
Coupe Davis: Federer a le feu sacré
(Keystone-ATS) Tennis – Roger Federer affirme avoir toujours le feu sacré, à quelques jours du match de Coupe Davis contre le Portugal à Berne.
Roger Federer s’est retrouvé sous les feux des projecteurs quatre jours après sa défaite subie en quart de finale à Wimbledon, mardi à l’occasion du premier point-presse organisé avant la rencontre de Coupe Davis Suisse-Portugal. « Je vais bien », rassurait le no 3 mondial, qui a rejoint ses équipiers lundi après quelques jours de repos.
« J’ai accompli tant de choses que je suis désormais plus serein après une défaite. Un revers comme celui que j’ai subi face à Jo-Wilfried Tsonga est plus facile à expliquer et à supporter. Cela m’a fait mal sur le moment. Mais je ne vais pas pleurer pendant des semaines, affirmait-il. C’est dommage car j’étais en forme. Wimbledon, ce n’est cependant pas les JO. Je ne vais pas devoir attendre pendant quatre ans pour avoir une nouvelle chance. »
« Une défaite subie à Wimbledon, en ayant mené deux sets à zéro, ne devrait pas être facile à digérer. Mais il s’agissait d’un quart de finale et non d’une finale », renchérissait l’homme aux 16 trophées du Grand Chelem, qui rappelait le souvenir douloureux de la finale perdue 9-7 au cinquième set face à Rafael Nadal en 2008 à Londres. « J’étais proche du titre cette année, mais pas à deux doigts de le remporter », précisait un Roger Federer peu enclin à s’exprimer sur l’intronisation de Novak Djokovic. « Je n’ai pas vu la fin du tournoi », affirmait-il simplement dans un premier temps lorsqu’on lui demandait d’analyser l’avènement du Serbe.
« Nole est le joueur de l’année jusqu’à maintenant. Sa victoire en finale face à Rafael Nadal ne constitue pas une surprise. Il est sur son nuage en 2011, et mérite amplement de se retrouver no 1 mondial », détaillait-il plus tard. Le Bâlois, qui ne voulait pas entendre parler de passation de pouvoir après le sacre de Novak Djokovic à l’Open d’Australie, esquivait également cette question six mois plus tard.
« Peu m’importe qui remporte un tournoi si ce n’est pas moi. Il faut de toute façon un vainqueur, soulignait-il. Novak Djokovic est dans la zone, comme dans un rêve. Son avènement ne change rien pour moi, sauf que je suis peut-être encore plus motivé pour m’entraîner et prouver que je suis encore là. Le feu sacré est toujours là. »