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Le PS du Valais romand a lancé sept candidats pour les fédérales

Les élections fédérales 2019 étaient au menu du Congrès extraordinaire du Parti socialiste du Valais romand samedi après-midi à Savièse. KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Le PS du Valais romand a désigné samedi sept candidats pour les élections fédérales d’octobre prochain. Pour le National, la liste sera emmenée par le sortant Mathias Reynard, qui se lance aussi aux Etats sur un ticket rose-vert

Quelque 150 membres du parti socialiste du Valais romand (PSVR) réunis en congrès samedi après-midi à Savièse ont désigné par acclamation les sept candidats au Conseil national. La liste, composée de quatre femmes et trois hommes, sera emmenée par la locomotive du parti, le conseiller national sortant Mathias Reynard.

Domicilié à Savièse, Mathias Reynard, 31 ans et enseignant, brigue un troisième mandat. En huit ans au sein de la chambre du peuple, il a prouvé toutes ses capacités, a souligné Barbara Lanthemann, présidente du PSVR.

Au Conseil national, le parti ambitionne de récupérer le deuxième siège perdu en 2015 et de “contribuer ainsi à renverser la majorité bourgeoise au parlement”. Pour y parvenir, la gauche valaisanne présente un front uni avec un apparentement des listes du PS, des Verts et du centre gauche PCS valaisan.

Le jeu est cette fois particulièrement ouvert, avec une députation valaisanne à Berne qui s’est largement renouvelée en cours de législature avec les départs des députés PDC Roberto Schmidt, élu au Conseil d’Etat, Viola Amherd, élue au Conseil fédéral et avec la démission de Yannick Buttet. Sans oublier Géraldine Marchand-Balet (PDC), qui ne briguera pas un second mandat.

“Nous vendangerons trois sièges”

Les militants ont aussi approuvé à l’unanimité la stratégie du PSVR pour les Etats. Pour la première fois de leur histoire, le PS, les Verts et le centre-gauche PCS lancent un ticket commun rose-vert et homme-femme, avec Mathias Reynard et la verte haut-valaisanne Brigitte Wolf.

Le départ du démocrate-chrétien Jean-Marie Fournier à la fin de la législature a aiguisé les appétits des partis minoritaires. Ils veulent mettre un terme au monopole du PDC sur les deux sièges valaisans depuis plus de 150 ans.

“Que tout soit concentré dans les mains d’un seul parti n’est pas efficace. Il y a une petite porte qui s’ouvre. Nous mènerons une campagne pour nos valeurs, nos idées, nos bilans, pas contre un parti ou des personnes”, a relevé Mathias Reynard.

La Gauche valaisanne Alternative (GVA) ne présentera pas de candidat. Elle soutiendra toutefois le ticket Reynard-Wolf pour le Conseil des Etats. “Le 20 octobre, nous vendangerons deux sièges au National et un aux Etats”, a lancé Barbara Lanthemann au terme de son discours.

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