Boeing 777: la recherche de « possibles survivants » continue
(Keystone-ATS) Le ministre malaisien des Transports a promis samedi de poursuivre les recherches pour retrouver de « possibles survivants » à l’accident du vol MH370. Il y a trois semaines que le Boeing 777 de Malaysia Airlines a disparu dans l’océan Indien.
« Aussi faibles que soient les chances (…), nous continuerons à rechercher de possibles survivants », a déclaré aux journalistes le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein en présentant ses condoléances aux familles malaisiennes des passagers et des membres de l’équipage du Boeing.
Dans l’océan Indien
Le vol de MH370 de Malaysia Airlines a disparu le 8 mars peu après avoir décollé de Kuala Lumpur avec 239 personnes à bord, dont 227 passagers, en direction de Pékin. La Malaisie a officiellement annoncé le 25 mars que l’avion avait « fini dans le sud de l’océan Indien » sans qu’aucun élément matériel n’ait depuis confirmé ce scénario.
Mais Hishammuddin Hussein, le porte-parole de la Malaisie depuis la disparition de l’avion, a continué d’évoquer la possibilité de retrouver des survivants.
Prier
« Je ne peux leur (aux proches) donner de faux espoirs », a-t-il dit samedi. « Le mieux que nous puissions faire est de prier et leur manifester notre empathie, car tant qu’il y a la moindre chance de retrouver des survivants, nous prierons et nous ferons tout ce qui est nécessaire ».
Onze avions de six pays (Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Etats-Unis) ont commencé vendredi à explorer une zone située à 1100 km au nord-est de celle qu’ils survolaient depuis une semaine à 2500 km des côtes australiennes. De nombreux objets flottants ont été repérés, sans que rien ne permette d’établir qu’ils appartiennent à l’avion de Malaysia Airlines.
Acte désespéré?
Parmi les pistes explorées pour expliquer la perte du Boeing, celle d’un acte désespéré du pilote concentre l’attention d’une partie des enquêteurs, qui cherchent à comprendre pourquoi deux systèmes cruciaux de communication de l’avion avec le sol (les ACARS et le transpondeur) ont été coupés à quelques minutes d’intervalle.